Politique




Karim Keita : placé sous sanctions par les Etats-Unis pour corruption et violation des droits de l’Homme

Le Département du Trésor des États-Unis, a imposé vendredi 9 décembre des sanctions, à plus de 40 personnalités et entités…

Le Département du Trésor des États-Unis, a imposé vendredi 9 décembre des sanctions, à plus de 40 personnalités et entités accusées de corruption ou de graves violations des droits de l’homme dont Karim Kéita, le fils de l’ex président Ibrahim Boubacar Kéita qui vit en exil en Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat d’aout 2020.

Ces sanctions selon le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali Brian Neubert, sont un signal fort à l’endroit des responsables des pays que nul n’est au-dessus de la loi en cas de corruption ou de mauvaise gouvernance. Les sanctions annoncées gèlent tous les avoirs américains des personnes concernées et interdisent aux citoyens américains de traiter avec elles. Des restrictions de voyage sont également imposées.

Selon le communiqué publié par l’ambassade des États-Unis au Mali, Karim Keita président de la Commission de défense de l’Assemblée nationale du Mali de février 2014 jusqu’à juillet 2020, a utilisé sa position pour recevoir des pots-de-vin, détourner des fonds gouvernementaux et renvoyer d’autres responsables qui ne soutenaient pas ses actions, ont déclaré les États-Unis. Karim Keita aurait également été impliqué dans l’enlèvement, la torture et le meurtre apparent du journaliste Birama Touré qui enquêtait sur son implication dans la corruption toujours d’après le communiqué. Karim Keita a toujours nié son implication dans cette affaire pour laquelle il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis juillet 2021. Ces sanctions concernent plus de 40 personnalités dans le monde dont l’ancien président guinéen Alpha Condé selon la liste publiée par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Département du Trésor des États-Unis.