Un signal positif dans la crise du nord Mali. Le Mouvement national de libération de libération de l’Azawad(MNLA) a annoncé, hier lundi 26 mai 2014, avoir remis le gouvernorat de Kidal à la communauté internationale. « Pour prouver sa bonne volonté dans la recherche de la paix, le MNLA décide de remettre le gouvernorat à la communauté Internationale tout en souhaitant que ce bâtiment ne soit plus une menace pour la sécurité des populations et des mouvements », informe le communiqué du MNLA. La remise du gouvernorat intervient dans la foulée de la signature d’un cessez-le feu, par le président mauritanien, Ould Abdel Aziz, entre le Mali et les groupes armés le vendredi 23 mai 2014. Pour l’instant les autorités maliennes n’ont fait aucun commentaire sur le sujet. En tout état de cause, cet acte posé par les rebelles du MNLA constitue le premier résultat positif de l’accord de cessez-le feu du vendredi dernier. Celui-ci, faut-il le préciser, vise l’arrêt des coups de feu mais aussi un retour aux Accords préliminaires de Ouagadougou qui sont clairs sur l’intégrité territoriale du Mali. Il reste aux rebelles de franchir un palier supplémentaire en facilitant la création des conditions favorables au retour de l’administration et des militaires maliens dans la région. Tout cela doit en principe être pris en charge par les négociations qui vont s’engager bientôt entre les différentes parties. En attendant les autorités maliennes assurent, par la voix du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maà¯ga, que l’armée est en train de préparer son redéploiement dans les zones du nord. Par rapport aux négociations, l’Algérie, s’est proposée, hier lundi 24 mai2014, à apporter son aide au Mali dans la recherche de solution à cette nouvelle crise qui secoue le pays. En marge de la conférence ministérielle du Mouvement des Non-alignés, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamara, a exprimé la disponibilité de son pays à accueillir au mois e juin prochain les médiateurs de cette nouvelle crise. Il faut rappeler que les rebelles avaient occupé le gouvernorat le 17 avril dernier suite au voyage du premier malien, Moussa Mara, dans la 8ème région. Le 21 mai dernier, des affrontements sanglants ont opposé l’armée malienne aux groupes armés.
