L’AFD soutient la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA)

Cette décision de l'AFD s'est concrétisée lors d'une cérémonie de signature de deux conventions, à  l'Azalai hôtel Salam l'évènement a…

Cette décision de l’AFD s’est concrétisée lors d’une cérémonie de signature de deux conventions, à  l’Azalai hôtel Salam l’évènement a drainé une foule de banquiers, et d’acteurs du secteur privé, de promoteurs d’établissements privés et de hautes personnalités. Ladite cérémonie a vu la signature de deux conventions. La première est une convention de crédit d’un montant de 2 milliards de F CFA destinée à  financer les besoins d’investissements à  moyen et long terme d’établissements de formation privés au Mali. Quant à  la seconde convention, elle est une garantie de portefeuille de près de 3 milliards de F CFA pour le financement de petites et moyennes entreprises maliennes, d’établissements de formation privés et d’institutions de microfinance. L’accès au crédit Par rapport à  la convention de crédit, ce financement permettra de faciliter aux promoteurs d’établissements de formation privé l’accès aux crédits de moyens et longs terme et de répondre à  leurs besoins en investissement (acquisition ou le renouvellement de filières professionnelles, acquisition d’équipements lourds) dans le but d’améliorer la qualité de leur offre de formation et de les diversifier. Selon ses initiateurs, ce projet est innovant au Mali, « d’autant plus qu’il noue un partenariat entre le public et le privé en permettant à  une banque de s’impliquer dans la politique publique du pays visant à  améliorer la qualité de l’offre de formation des établissements privés. Pour ce qui est de la garantie de portefeuille, elle s’avère pertinente. Son impact est de deux ordres. Elle permettra d’une part, d’accompagner la BNDA dans un financement prudent des institutions de microfinance, et d’autre part d’accompagner la BNDA dans la maà®trise des risques sur deux secteurs de diversification, à  savoir les PME et les établissements de formation privés, qui bénéficieront d’un allongement de la durée des prêts allant de 1 à  6 ans pour les premiers et de 1 à  7 ans pour les seconds. Booster le secteur privé Le secteur privé au Mali est handicapé par un manque de ressources financières à  moyen et long terme. Pour permettre à  ces entreprises de réaliser les investissements nécessaires à  leur développement, l’AFD a décidé de mettre en place un fonds de garantie à  destination des banques et établissements financiers de ses pays d’intervention dont le Mali. Ainsi, dépuis 2000, le dispositif de garanties ARIZ (Assurance pour le risque de financement de l’investissement privé en zone d’intervention de l’AFD) met à  la disposition des banques un mécanisme de place reposant sur le partage des risques liés au financement de l’investissement des entreprises du continent africain. Selon le Directeur général de l’AFD, Hervé Bougault cet financement de la BNDA vient clore le schéma de financement opéré au cours de 2009. Un financement global qui s’élève à  30 milliards de F CFA. Pour Moussa Alassane Diallo, cet appui vient redynamiser le partenariat que sa banque nourrit avec l’AFD, depuis maintenant 28 ans. Ce partenariat qui, dit-il, est un bel exemple de coopération nord-sud, et qui a su résister à  l’épreuve du temps. Il a enfin souhaité une coopération financière beaucoup plus renforcé et élargie à  bien d’autres secteurs du développement.