L’AMO divise les syndicats

l'objectif de cette marche, c était d'obtenir l'arrêt des prélèvements et la restitution des sommes prélevées sur les salaires des…

l’objectif de cette marche, c était d’obtenir l’arrêt des prélèvements et la restitution des sommes prélevées sur les salaires des fonctionnaires de police. A Bamako, la marche est partie du siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) pour arriver au boulevard de l’indépendance. Avec plus de 400 policiers et enseignants, la marche a aussi enregistré la participation du député Oumar Mariko du parti SADI. Siaka Diakité dans le collimateur des marcheurs Le syndicat de la police nationale du Mali (SPN) dirigée par Siméon Keà¯ta, ne désarme toujours pas contre l’Assurance maladie obligatoire (Amo) tout comme le tout puissant secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakaté. Siméon Keita dans sa déclaration, a exigé la restitution immédiate des sommes prélevées sur leurs salaires. « l’AMO, C’’est du vol par rétention », a-t-il déclaré devant les journalistes. Pis, ils accusent Siaka Diakité de jeter de l’huile sur le feu en demandant des sanctions exemplaires contre trois membres du SPN (le secrétaire général Siméon Keà¯ta, son adjoint Siriman Fané et son secrétaire de revendication, Roger Samaké), soit un arrêt de rigueur de 25 jours. « La sanction est nulle et anticonstitutionnelle et va à  l’encontre les textes du syndicalisme ». Parce que les policiers qui font l’objet d’une poursuite judicaire, auraient avant tout agi dans le cadre d’activités syndicales. Siméon Keita qualifie également de montage grotesque les incidents du 1er mai, pendant lesquels, un marcheur, Mamadou Famakan Coulibaly, aurait dit-on tenté d’arracher l’insigne d’un des policiers, la riposte a donc été interprétée comme une bavure policière. Par ailleurs, le gouvernement aurait fait taire Siaka Diakité qui a reçu 105 millions pour faire fonctionner son syndicat dans le cadre des préparations du Cinquantenaire. l’Assurance Maladie Obligatoire reste incomprise « Nous avons été escroqués, nous voulons nos dus. Tout est négociable sauf notre salaire. Nous regrettons notre démilitarisation. On arrache nos salaires. On prélève 8 000 F CFA par mois sur le salaire d’un fonctionnaire catégorie B1 de la police contrairement au lieu de 2 500 FCFA comme annoncé par le ministre Harouna Cissé sur l’ORTM. Nous demandons aux décideurs de ce pays de surveiller Siaka Diakité, son chantage a des limites et il est en insécurité », Pour Oumar Mariko, il est possible de modifier la loi sur l’AMO . « il est possible d’organiser la session extraordinaire à  l’assemblée pour modifier cette loi de l’AMO . Je vous rappelle que le congés des députés a été écourté pour une session extraordinaire relative à  la vente de la CMDT, pourquoi ne pas organiser la même chose pour l’AMO ? Le gouvernement fait ce qu’il l’arrange même si son peuple disparaisse », a t-il rappelé aux marcheurs. Le vrai poroblème autour de l’AMO, est que les députés n’ont pas joué leur rôle d’information avant de voter cette loi de l’assurance maladie obligatoire. La même chose s’était produit pour le code de la famille. Pour le secrétaire général de la CSTM, le Mali appartient à  tout le monde, le gouvernent doit comprendre que l’argent prélevé sur les salaires ne leur appartient pas. l’AMO est facultatif, mais jusqu’a présent aucun acte n’a été posé pour montrer son caractère facultatif…