L’USAID priorise la santé des Maliens

Mise en place du 1er mai au 30 avril 2014, le programme survie de la mère et de l'enfant a…

Mise en place du 1er mai au 30 avril 2014, le programme survie de la mère et de l’enfant a été initiée par l’USAID-Mali en partenariat avec l’ONG Save the Children , Population Services International (Psi) et l’appui du gouvernement malien. Ce programme mondial vise à  réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile dans 24 pays prioritaires dont le Mali par des interventions à  haut impact. Durant 30 jours le programme a enregistré plus de 98 600 enfants de moins de 5 ans dans les différents districts d’intervention qui ont été pris en charge par les agents de santé communautaires. Vaincre le paludisme Dans le district de Kita, 87 % des enfants de 3 à  59 mois ont été protégés contre le paludisme grâce aux campagnes de chimio-prévention du paludisme. Dans le domaine de la formation le programme a contribué à  la formation de plusieurs centaines d’agents et prestataires de santé sur le paquet intégré : le paludisme pendant la grossesse, les soins « mère-kangourou » et la gestion de l’infection néonatale. Le programme vise à  ce que les femmes, les nouveaux nés et les enfants vulnérables aient un accès équitable aux services de santé de qualité pour sauver des vies. D’un montant global de 22, 5 millions de Fcfa, le programme survie de la mère et de l’enfant a été clôturé ce jeudi 23 avril par les initiateurs. Toujours dans le cadre de la consolidation de l’offre de services de qualité, Gary Juste, directeur USAID-Mali annonce de nouveaux programmes pour montrer l’engagement du gouvernement américain à  poursuivre son appui au peuple malien. 8 milliard CFA Ces deux nouveaux programmes d’un montant de 8 milliard s’intègrent dans la stratégie Pays de l’USAID pour les cinq prochaines années dont l’objectif est d’assurer la prospérité et le bien être socio-économique des populations maliennes. Il prévoit de réduire la mortalité maternelle et la mortalité des enfants de moins de 5 ans de 30% et vise également de réduire la prévalence de l’insuffisance pondérale de 30% chez les enfants de moins de 5 ans.