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La 3è place pour les Aiglons du Mali, 16 ans après

La révolte sénégalaise sous une forte pluie accompagnée de vent, n'aura pas eu lieu, du moins pas sur la pelouse…

La révolte sénégalaise sous une forte pluie accompagnée de vent, n’aura pas eu lieu, du moins pas sur la pelouse du stade Harbour d’Auckland puisque dans la petite finale opposant les Lionceaux aux Aiglons ce sont bien les Maliens qui se sont imposés. Une victoire (3-1) acquise en grande partie dans les vingt dernières minutes de la seconde partie et qui ne soufrent d’aucune contestation possible. Malgré les diverses occasions qu’ils se sont procurées, les Sénégalais n’ont jamais su faire à  égalité. La faute à  un manque cruel d’efficacité des attaquants et terminant même le match à  dix après l’expulsion de Moussa Ba. En revanche le Mali grâce à  des réalisations d’Adama Traoré aux 74è et 83è et Diadié Samassékou sur un service d’Adama Traoré à  la 90+1 contre un but d’Ibrahima Wandji à  la 64è minute. Falaye Sacko côté malien et Malick Niang côté sénégalais ont raté un penalty. Seize ans (1999) après les générations sous la conduite du regretté Mamadou Coulibaly et son adjoint Cheick Sala Sacko, le Mali revient sur le podium des moins de 20 ans avec le duo Fanyeri Diarra-Malick Fall. Fanyeri Diarra (sélectionneur du Mali) « C’’est un pan important. Un parcours fabuleux pour le Mali et l’Afrique en Nouvelle Zélande. C’’est la deuxième fois que le Mali accède à  ce podium de la 3è place, je félicite les jeunes et invite les dirigeants du football africain à  se tourner vers la formation à  la base. Adama m’a beaucoup manqué à  la Coupe d’Afrique au Sénégal. Au Mondial, il a été impressionnant au service d’un groupe. Je lui souhaite bonne chance pour sa jeune carrière ». Joseph Koto (sélectionneur du Sénégal) « D’abord, je félicite le Mali pour sa victoire. On a eu beaucoup de blessés. A ce stade pas facile, puis ensuite ce soir on joue en infériorité numérique. Sans se focalisé sur l’arbitrage, on était fatigué. Je suis satisfait de notre bilan et du bilan des équipes africaines. Que les dirigeants donnent plus de moyens aux sélectionneurs surtout pour la préparation ».