La 5e réunion du groupe de soutien et de suivi de l’UA parle réconciliation

Cette rencontre sous la présidence du Président malien par intérim Pr Dioncounda Traoré, s'est tenue juste après la cérémonie de…

Cette rencontre sous la présidence du Président malien par intérim Pr Dioncounda Traoré, s’est tenue juste après la cérémonie de transfert de la Misma à  la Minusma au CICB. Cette réunion se tient à  un moment décisif du processus de sortie de crise au Mali. Cette rencontre portera essentiellement sur l’examen du processus de réconciliation au Mali. Cette rencontre portera essentiellement sur l’examen du processus de réconciliation au Mali. Selon le président Dioncounda Traoré, C’’est l’occasion de passer en revue le chemin parcouru. « Depuis la dernière réunion à  aujourd’hui, des progrès remarquables ont été enregistrés sur le plan économique et sécuritaire. D’abord au plan économique, avec la réunion de Bruxelles tenue le 15 mai dernier, qui a fait des projections de relance économique et de développement du Mali. Au plan sécuritaire, il y a eu des avancées notamment concernant la stabilisation du pays mais aussi la consolidation de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du pays grâce à  l’accord préliminaire à  l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali signé le 18 juin à  Ouagadougou » affirme M.Traoré. Quant au ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Tiéman Hubert Coulibaly, parlant de l’accrod, il dira que : « cela a permis le retour de l’administration et des forces armées et de sécurité maliennes à  Kidal et l’instauration d’un climat de confiance qui elle-même doit faciliter le retour des populations déplacées et refugiées ». « Nous sommes presqu’au sortir de cette crise au Mali. La voie du dialogue est la seule capable d’une paix durable. Les voies et moyens sont dégagés pour y arriver » ajoute-t-il. l’organisation des élections a été également l’un des points clés abordés. Le gouvernement avec l’aide de la communauté internationale s’attèle à  la préparation et à  l’organisation des élections présidentielles du 28 juillet. Ces élections que tout le monde veut transparentes et crédibles doivent parachever la période de transition gouvernementale. La Minusma qui vient de débuter sa fonction ce 1er juillet sera aussi au C’œur des événements. « La Minusma est la troisième plus grande mission de maintien de la paix de l’ONU. Elle aura de grands défis à  relever au Mali, notamment sécuritaire, économique et social. La mission va fournir des logistiques et sera présent pour assurer la sécurité afin que le peuple malien aille aux urnes sans crainte » a affirmé Hervé Ladsous, représentant du secrétaire général de l’ONU et chef du département des opérations de maintien de la paix. Le processus politique et le processus de réconciliation sont enclanchés. Ramtane Lamamra est le commissaire à  la paix et à  la sécurité de l’Union africaine. Selon lui, il exprime le plein appui de son institution aux autorités de transition et les exhorte à  redoubler d’efforts en vue de la tenue dans les délais annoncés d’élections libres, transparentes et crédibles. l’UA salue les efforts déployés par l’ensemble des partenaires en vue de mobiliser les ressources nécessaires au bon déroulement des élections, soulignera-t-il avant d’annoncer que son organisme déploiera des observateurs, en coordination avec la CEDEAO et qu’elle apportera un soutien financier et technique au processus électoral. D’ores et déjà , une mission de l’UA est à  pied d’œuvre et de nombreux autres observateurs la renforceront sous peu. La rencontre s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, du président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, du commissaire de l’Union africaine en charge de la paix et de la sécurité Ramtane Lamamra et du représentant du secrétaire général de l’ONU et chef de la MINUSMA Bert Koenders. La 4e réunion du groupe de soutien et de suivi de la situation au Mali, qui regroupe des organisations comme l’Onu, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des à‰tats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), s’est tenue le 19 avril de l’année en cours à  Bamako. Cette réunion avait été consacrée, entre autres, à  l’examen de l’évolution du processus politique et de réconciliation dans ce pays.