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La Cedeao en appelle à la justice internationale et Ouattara sort de son silence

Réunie en sommet des chefs d'Etat à  Abuja, la Cedeao a menacé de saisir la justice internationale devant les multiples…

Réunie en sommet des chefs d’Etat à  Abuja, la Cedeao a menacé de saisir la justice internationale devant les multiples violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire. De son côté le président élu Alassane Ouattara a appelé l’armée à  lui obéir. Les pays d’Afrique de l’Ouest ont menacé vendredi de traà®ner devant la justice internationale les responsables des morts en Côte d’Ivoire lors des récentes violence, dans un communiqué à  l’issue d’un sommet des chefs d’états de la région à  Abuja. « La conférence regrette le niveau excessivement élevé des perte en vies humaines enregistrées depuis le 7 décembre et avertit les responsables de ces actes qu’ils feront l’objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour ces violations des droit humains, dans les délais les plus rapides », assure le communiqué final du sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Déclaration de Noà«l De son côté, le président légitime de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a lancé un appel à  l’armée, encore fidèle à  Gbagbo. « De graves violations des droits de l’Homme sont constatées partout », a lancé M. Ouattara dans une déclaration prononcée à  l’occasion de Noà«l depuis l’hôtel d’Abidjan o๠il est retranché avec son gouvernement. « En tant que chef suprême des armées, je demande aux Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à  Gbagbo) d’assurer leur mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens », a-t-il ajouté. L’ONU a affirmé cette semaine qu’entre « le 16 et le 21 décembre » elle avait reçu des informations « sur 173 meurtres », en dénonçant « l’usage excessif » de la force par le camp Gbagbo.