La CMA a paraphé l’Accord !

Depuis ce jeudi 14 mai, C'’est fait, la coordination a paraphé le projet d'accord, à  Alger, par le truchement de…

Depuis ce jeudi 14 mai, C’’est fait, la coordination a paraphé le projet d’accord, à  Alger, par le truchement de Bilal Ag Chérif, secrétaire général du Mouvement National de Libération de l’Azawad. « Ibrahim ag Mohamed Assaleh prend la parole pour la Coordination. Il souligne la nature politique du conflit, répète que la Coordination doit être considérée comme seule belligérant face au gouvernement. Il déclare que le document ne répond pas aux demandes des populations et affirme que la CMA paraphera « dans un esprit d’équité et de bonne foi ». Il répète que paraphe et signature sont deux actes juridiquement différents. Il évoque des « demandes » de pays de la Communauté internationale », peut-on lire sur le compte Twitter de la journaliste Leà¯la Beratto, laquelle rapporte que le représentant de l’Union Européenne a dit qu’ « ils se donnaient un mois pour ramener tout le monde à  la signature.» C’’est à  croire, donc, que demain, vendredi 15 mai, ce sont ceux qui ont paraphé le 1er mars qui signeront. Le dimanche 1er mars 2015, à  Alger, le gouvernement malien a paraphé avec les groupes armés favorables à  l’unité du Mali un projet d’accord de paix qui est susceptible de permettre au pays de sortir de la longue crise sécuritaire qu’il traverse depuis 2012. Mais les groupuscules rebelles armés fédéralistes et/ou indépendantistes (MNLA, HCUA, MAA), réunis au sein de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), avaient refusé d’apposer leurs signatures au bas du document, se retranchant derrière une déclaration par laquelle ils avaient demandé « à  la médiation internationale de leur accorder du temps pour partager le projet d’accord avec les populations de l’Azawad », avant de rejeter l’accord et d’exiger à  nouveau l’autonomie de la région.