La CMFPR fait une mise au point

Après avoir parlé des grandes lignes du processus qui a aboutit à  la création de la coordination, le président de…

Après avoir parlé des grandes lignes du processus qui a aboutit à  la création de la coordination, le président de Ganda-Izo Ibrahim Kantao, a également évoqué les difficultés de la coordination. La CMFPR annonce avoir appris « avec une grande stupéfaction que certains de ses membres se sont rendus à  Alger pour des pourparlers directs avec les mouvements rebelles de l’Adrar des Ifogas ». Pour la coordination, cette participation est faite en violation des principes de concertations de pourparlers inclusifs de paix et de consensus établis depuis Ouaga par la CMFPR en vertu de la Résolution 2100 des Nations Unies. La CMFPR a déclare que les participants à  ces pourparlers ne la représentent pas. M. Kantao a saisi l’occasion pour rappeler que « Me Harouna Touré n’était qu’un de ses portes paroles et qu’à  ce titre, il ne peut engager la coordination. Toute déclaration de sa part pour écrire et paraphée par les responsables des mouvements et associations membres est nulle et nul effet ». « Pour mettre fin à  toute cacophonie, depuis le 14 janvier Me Harouna Touré n’est plus le porte parole de la CMFPR. En attendant la restructuration complète, M. Ibrahim Abba Kantao a été désigné pour assurer la présidence de la coordination a indiqué pour sa part, le Pr Younoussa Touré, sécrétaire général de Ganda-Koy. « En dénonçant les pourparlers d’Alger, cela ne signifie pas que nous sommes contre l’implication de l’Algérie dans la gestion de la crise » a t-il poursuivi. « A l’heure ou toutes les organisations et sensibilités du Nord, en concertation avec les populations à  la base sont en train d’élaborer de façon unanime un projet de plateforme de revendication, cette initiative travestit les efforts en cours et met en péril la cohésion recherchée » ont souligné les responsables. Ils ont invité « les membres, qui partagent l’esprit de Ouaga à  le faire prévaloir en toute circonstance, pour la cohésion de la coordination et dans l’intérêt de la paix et de la sécurité au Mali ».