Le premier chef d’àtat en cours de mandat à comparaà®tre devant la Cour pénale internationale (CPI) ne risque plus la disgrâce d’une condamnation pour crimes contre l’humanité. Ce sont les procureurs de la CPI qui ont annoncé, vendredi 5 décembre, l’abandon des charges contre le président kényan Uhuru Kenyatta pour les violences ethniques post-électorales commises en 2007-2008. « L’accusation retire les charges contre M. Kenyatta », a déclaré la procureure, Fatou Bensouda, dans un document officiel, soulignant ne pas avoir assez de preuves « pour prouver, au delà de tout doute raisonnable, la responsabilité criminelle présumée de M. Kenyatta ». Mercredi, la CPI avait donné une semaine au parquet pour étayer ses accusations contre Kenyatta, accusé d’avoir fomenter des violences communautaires, ou pour les retirer en totalité. àlu à la présidence du Kenya en mars 2013, Uhuru Kenyatta est accusé d’avoir co-orchestré les violences à caractère ethnique qui ont fait 1 200 morts après l’élection présidentielle de décembre 2007, remportée par Mwai Kibaki. Il avait nié les accusations portées contre lui.
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26 avril 2024
25 avril 2024
La CPI abandonne les poursuites contre le président kényan
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