InternationalInternational, Monde




La crise malienne vue par l’Union Africaine

Cette rencontre d'une journée vise à  échanger et à  « identifier des « solutions » à  la crise marquée par…

Cette rencontre d’une journée vise à  échanger et à  « identifier des « solutions » à  la crise marquée par l’occupation des trois régions nord du pays par des groupes armés , a indiqué le gouvernement malien dans un communiqué annonçant la rencontre. Une source proche de la rencontre a pour sa part affirmé qu’il va s’agir, au cours des heures de travaux, de débattre et d’adopter une série de mesures politiques, sécuritaires et militaires préconisées dans le concept stratégique de l’UA. Ce concept vise à  compléter harmonieusement la planification militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), qui envisage le déploiement d’une force armée de 3.300 hommes dans le pays, a-t-on ajouté de même source. Prendra part à  la rencontre, la nouvelle présidente de la Commission de l’UA, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, qui est arrivée dès mercredi matin à  Bamako, en compagnie du représentant spécial du gouvernement chinois chargé des affaires africaines, M. Zhong Jianhua. La réunion se tiendra au Centre international de conférence de Bamako (CICB), en présence des représentants des sept pays voisins du Mali, à  savoir l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. Des représentants du Nigeria, du Tchad, de la Libye, de l’Espagne, de l’Allemagne et du Japon ainsi que des experts de la CEDEAO, de l’Union Européenne , des pays membres du Conseil de sécurité de l’Onu, de l’Onu et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont également attendus. Une crise institutionnelle provoquée par un coup d’Etat militaire a été mise à  profit par des groupes armés qui se sont emparés en mars et avril des trois régions nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal) et d’une partie de la région de Mopti (centre). Le 21 septembre, les autorités transitoires maliennes ont sollicité du Conseil de sécurité le déploiement d’une force internationale sous mandat de l’Onu afin d’aider le pays à  recouvrer son intégrité territoriale et à  lutter contre le terrorisme. En réponse à  la requête présentée par la France, le Conseil de sécurité a voté le 12 octobre une résolution préconisant le renforcement des capacités de l’Armée nationale, la tenue d’éléctions et le dialogue avec les groupes armés maliens non violents. Le Conseil a toutefois réservé son feu vert pour le déploiement d’une force internationale sous mandat de l’Onu, liant son accord sur ce point à  un plan détaillé d’intervention devant lui être présenté dans les 45 jours par l’UA et la CEDEAO.