La croissance de l’Afrique devrait atteindre 5,2% en 2014

Ces résultats sont liés à  la hausse des investissements dans les ressources naturelles et les infrastructures ainsi qu'à  la forte…

Ces résultats sont liés à  la hausse des investissements dans les ressources naturelles et les infrastructures ainsi qu’à  la forte consommation des ménages, selon le nouveau rapport Africa’s Pulse, de la Banque mondiale, publication semestrielle qui analyse les perspectives économiques de l’Afrique. Punam Chuhan-Pole, économiste de la Banque mondiale, que cette croissance serait alimentée par les investissements dans l’exploitation des ressources naturelles et dans les infrastructures ainsi que par une forte consommation des ménages. « Les flux de capitaux dans la région continueront d’être renforcés par les découvertes récentes de ressources pétrolières, gazières et minérales », a déclaré Mme Chuhan-Pole à  l’occasion de la publication de ce rapport. La croissance a redémarré au Mali La croissance a été particulièrement dynamique dans les pays riches en ressources naturelles tels que la Sierra-Leone et la République Démocratique du Congo. Elle est restée soutenue en Côte d’Ivoire et a redémarré au Mali du fait d’une plus grande stabilité politique et du rétablissement de la sécurité. Des pays sans ressources naturelles comme l’à‰thiopie et le Rwanda ont également enregistré une croissance économique solide en 2013. Les flux de capitaux vers le sous-continent africain ont continué de croà®tre pour atteindre environ 5,3% du PIB de la région en 2013, soit un niveau sensiblement supérieur à  la moyenne des pays en développement (3,9%). Les investissements directs étrangers (IDE) nets, alimentés par la découverte de nouveaux gisements de pétrole et de gaz dans de nombreux pays, en particulier l’Angola, le Mozambique et la Tanzanie, ont augmenté de 16% pour atteindre un montant quasi-record de 43 milliards de dollars en 2013. “Des programmes universitaires de haut niveau en Afrique, particulièrement dans le domaine des sciences appliquées, de la technologie et de l’ingénierie pourraient augmenter considérablement la compétitivité, la productivité et la croissance de l’Afrique», a souligné Makhtar Diop, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région Afrique. «Des réformes stratégiques sont nécessaires afin d’assurer aux jeunes l’accès à  une éducation scientifique aussi bien au niveau local que régional et de faire en sorte qu’ils obtiennent des diplômes qui correspondent aux besoins du secteur privé ». Makhtar Diop a précisé qu’un grand nombre de pays d’Afrique sont régulièrement, ces dernières années, en tête du palmarès des pays à  la croissance la plus rapide, du fait de l’adoption de réformes macroéconomiques pertinentes et de la prise de conscience du reste du monde du potentiel de l’Afrique aussi bien au niveau des échanges, des investissements, des affaires, de la science, de la technologie et du tourisme. « Le manque d’infrastructures continue cependant de freiner l’essor du continent. Il faut donc augmenter de manière significative les investissements en la matière dans la plupart des pays de la région s’ils espèrent transformer de manière durable leur économie ».