La feuille de route du FDR pour la réunion de Ouagadougou

La représentation à  Ouaga 2 : Le FDR adhère à  la proposition du médiateur de d'inviter les partis politiques représentés…

La représentation à  Ouaga 2 : Le FDR adhère à  la proposition du médiateur de d’inviter les partis politiques représentés à  l’AN ; cependant, le FDR recommande de tenir compte aussi des regroupements nés à  la suite du coup d’Etat du 22 mars 2012 que sont le FDR, la COPAM, l’ADPS, la CSM et IBK 2012. En plus de ces regroupements, le FDR souhaite que les autorités religieuses, le Recotrade, les organisations féminines et de jeunes ainsi que les associations du nord soient également représentés ; 2. Sur le choix du PM et du gouvernement : Eu égard aux tâches prioritaires qui ont été assignées au gouvernement de transition et au regard du bilan et à  la gestion de l’équipe de CMD, le FDR demande la nomination d’un nouveau PM et d’un gouvernement d’union nationale bénéficiant de la caution politique et sociale la plus large possible ; Toutefois, le PM choisit devra répondre aux critères d’expérience et de compétence en matière de gestion d’Etat ; le choix du PM revient au Président de la transition en concertation avec la CEDEAO ; 3. La formation du gouvernement d’union nationale : Le FDR propose qu’en plus des partis politiques représentés à  l’AN, que le gouvernement soit inclusif et le plus représentatif possible, incluant toutes les forces vives de la nation ; 4. La feuille de route du GUNT : Les tâches principales seront les suivantes : – recouvrer l’intégrité du territoire national et œuvrer pour retour à  la paix et à  la réconciliation nationale; – organiser le retour des populations déplacées et des refugiés; – apporter des réponses appropriées aux familles des victimes civiles et militaires; – organiser des élections démocratiques, libres, crédibles et transparentes; – reformer, remobiliser et renforcer les Forces Armées et de Sécurité ainsi que faire l’état des lieux et en rétablissant la chaà®ne de commandement ; – assurer le respect de l’Etat de droit et des libertés individuelles et collectives ; – apporter des réponses appropriées aux crises (cherté de la vie, santé, école, emploi des jeunes, etc.) ainsi qu’à  la relance de l’économie et la restauration de l’autorité de l’Etat ; – mener des actions majeures en matière de bonne gouvernance ; Bamako, le 03 juillet 2012