La jeunesse FDR dit non à l’arbitraire

Regroupés en sit-in devant l'hôtel Salam de Bamako o๠loge le Président intérimaire, les jeunes du Front, ont voulu marquer…

Regroupés en sit-in devant l’hôtel Salam de Bamako o๠loge le Président intérimaire, les jeunes du Front, ont voulu marquer leur colère après les arrestations de personnalités par la junte. Parmi eux, Soumaila Cissé, candidat de l’URD, Modibo Sidibé, l’ancien Premier ministre, interpellé pour la troisième fois, ou encore le général Sadio Gassama, ancien ministre de la Défense. «Â  Nous exigeons la libérations sans délais de Soumaila Cissé «Â  Ville morte ! Voilà  la menace brandie par ces jeunes excédés par les agissements de la junte. Ils promettent de transformer Bamako en ville morte si leurs leaders ne sont pas rapidement libérés : «Â  Non à  un pouvoir bicéphal, non à  des arrestations arbitraires. Nous exigeons la libération immédiate des personnes arrêtées » pouvait-on lire sur certaines pancartes. D’autres jeunes en colère, comme Mohamed Maiga, sympathisant de l’URD, menace littéralement la junte : «Â  Nous voulons que Soumaila Cissé soit libéré rapidement et sans délai. Nous allons continuer à  maintenir la pression même au prix du sang ». Le jeune militant se dit également inquiet de l’état de santé du leader de l’URD, blessé lors de son interpellation. « Je suis satisfaite de la mobilisation des jeunes qui ont été informés tardivement des arrestations. Malgré tous, ils sont massivement sortis pour répondre à  l’appel du parti.«Â , témoigne cette autre militante du parti Parena. Déclaration au président intérimaire Lors du Sit-in, Madou Diallo, le président de la jeunesse URD a remis une déclaration à  Moustaphe Dicko, conseiller spécial de Dioncounda Traoré, Président intérimaire : « Demande au Président de la République par Intérim de tout mettre en œuvre pour un retour à  la vie normale à  Bamako et à  l’intérieur du pays, en mettant fin aux arrestations arbitraires et illégales. Demande au Président de la République garant de la liberté individuelle et collective et au Premier Ministre, la libération immédiate et sans délais de tous les détenus civils et militaires ». Un grand meeting est prévu ce samedi à  Bamako pour dire non aux agissements de la junte