La Syrie sous la menace de frappes aériennes ciblées

Les à‰tats-Unis semblent désormais prêts à  mener une action militaire contre le régime de Damas. D'après le secrétaire à  la…

Les à‰tats-Unis semblent désormais prêts à  mener une action militaire contre le régime de Damas. D’après le secrétaire à  la Défense Chuck Hagel, Washington a « positionné des éléments pour être capables de répondre à  toute option choisie par le président ». « Nous sommes prêts à  y aller, » a-t-il précisé. Et ils ont précisée que  » L’intervention serait limitée à  une campagne ponctuelle de quelques jours de tirs de missiles de croisière Tomahawk depuis les quatre destroyers positionnés au large de la Syrie ». Les à‰tats-Unis ont toutefois exclu l’envoi de troupes au sol. Washington souligne aussi que les possibilités examinées ne sont pas destinées à  renverser le régime du président Bachar al-Assad. Mais pense que ceux qui utilisent des armes chimiques contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense doivent rendre des comptes. »Il s’agirait d’une intervention punitive », affirment certains observateurs internationaux et les USA ont même accusé la Russie de soutenir le régime de Damas. Et sans attendre la conclusion des experts sur l’utilisation d’armes chimiques, les alliés sont prêts à  frapper la Syrie. Les alliés de Washington  Paris s’est dit aussi prêt à  intervenir militairement pour punir Damas qui aurait « gazé » son peuple. La France prendra sa décision dans les prochains jours, a déclaré le président François Hollande. Et Les forces armées britanniques se préparent aussi à  une action militaire, mais Londres assure qu’il n’essaiera pas de renverser le président Assad. David Cameron a convoqué le Parlement jeudi pour voter la réponse du Royaume-Uni aux attaques à  l’arme chimique. L’idée est de réduire les capacités d’utilisation » de cet arsenal, a indiqué David Cameron. La (rébellion) et les pays alliés ont pour éventuelles cibles des aéroports, bases militaires et dépôts d’armes pour empêcher Bachar Al Assad d’utiliser de nouveau son stock d’armes chimiques. Walid Mouallem, ministre des Affaires étrangères de la Syrie met au défi les pays prêts à  frapper.  » Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre (…) Le seconde alternative est la meilleure », a affirmé Walid Mouallem. Selon lui, une intervention militaire servira les intérêts d’Israà«l et en deuxième lieu ceux du Front al-Nosra », groupe armé jihadiste combattant avec les rebelles et qui a prêté allégeance à  Al-Qaà¯da. Les Principaux alliés de Damas, Moscou et Téhéran ont estimé qu’une action armée aurait des conséquences catastrophiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et aggraverait l’instabilité dans la région. Alors les alliés de la Syrie serait eux aussi prêts à  intervenir militairement pour défendre Bachar Al Assad…