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La tentative d’évasion ratée de deux otages d’AQMI

Alors que la rébellion nous avait presque fait oublier le sort des six otages retenus par AQMI, la branche maghrébine…

Alors que la rébellion nous avait presque fait oublier le sort des six otages retenus par AQMI, la branche maghrébine d’Al Qaeda, l’on apprend que deux d’entre eux, ont tenté de s’échapper en début février. D’après les sources, ces deux français retenus par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) ont bien failli échapper à  leurs ravisseurs, au nord du Mali. L’on se demande pourquoi c’est maintenant que cette information filtre à  travers la toile. « Ce jour-là , en plein désert, une patrouille de rebelles touareg circulant en 4 à— 4 tombe sur un campement du groupe d’Abou Zeid, l’un des « émirs » d’Aqmi. Une escarmouche s’engage aussitôt. approte le journal L’Exrpess. « Les échanges de tirs ont duré trois heures. Deux otages sont parvenus à  s’enfuir en profitant de la confusion, rapporte une source touareg à  L’Express. Ils se sont cachés toute la nuit dans le désert. » Les deux otages ont finalement été repris le lendemain, à  environ 80 kilomètres au nord-est de Kidal. L’on ne sait toutefois pas qui sont les deux otages précisément. L’information, confirmée par une source du renseignement français, indique qu’au moins une partie des otages d’Aqmi est toujours détenue dans le nord du Mali. La france bloquée Si ces otages ont tenté de s’enfuir, c’est bien parce que la France n’arrive pas à  envisager une opération de libération comme elle l’avait fait pour l’otage Pierre Camatte, que le président Sarkozy était personnellement venu récupérer à  Bamako. Camatte que l’on qualifié d’espion a bel et bien échappé à  ses ravisseurs contre la libération de quatres islamistes d’AQMI. Bien mal en a fallu au président malien que l’on avait accusé de laxisme dans la gestion de cette opéaration. Pour Michel Germaneau, le sort en a décidé autrement. Après un raid conjointement mené par la France et la Mauritanie, sur le sol malien, l’otage français de 74 ans a perdu la vie peu après alors que des éléments d’AQMI ont été tués. Exécuté par ses ravisseurs comme le britannique Edwyn Dwyer en 2008 a lui aussi hélas eu un triste sort. Il faut dire qu’il n’est pas aisé de négocier avec AQMI dont le montant des rançons atteint parfois la centaine de millions de dollars. Négotiation, médiation ou raids militaires, la France semble pour le moment bloquée dans ses initiatives et la rébellion au Nord du pays n’est pas pour arranger les choses.