La 28ème CAN a connu son épilogue, dimanche à  Libreville, sur une partie très engagée entre les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Chipolopolos de Zambie. Ni les 90 minutes du temps règlementaire, ni les 30 minutes de prolongation n’ont permis de départager les deux équipes. Honorer les morts de 1993 Si les Zambiens voulaient le trophée pour honorer la mémoire des joueurs de l’équipe nationale de 1993 morts tragiquement à  la suite d’un accident d’avion au large du Gabon, la deuxième y voyait un symbole qui magnifierait la reconciliation nationale . Les dix premières minutes la pression est zambienne. En essayant d’étouffer la tactique ivoirienne, les hommes d’Hervé Renard mènent quelques offensives dangereuses. A la 11e minute, les Zambiens sont privés de Musonda, blessé lors d’un tacle. Didier Drogba et les Elephants ont du mal à  sortir la tête de l’eau jusqu’à  la 15e lorsque l’attaquant de Chelsea, sur une percée dans l’axe, bénéficie d’un coup franc repoussé par le mur zambien. Drogba rate un penalty A plusieurs reprises les actions collectives des Eléphants échouent face à  la coriace défense des Chipolopolos. La talonnade de Drogba pour Yaya Touré frôle le poteau droit. Vers la fin de la première période le mach retrouve son équilibre. En deuxième période la rentrée à  la 63e minute de Max Gradel à  la place de Salomon Kalou apporte du sang neuf à  l’attaque ivoirienne. A la 69e minute Gervinho bénéficie d’un penalty pour avoir été déséquilibré dans la surface. Drogabe frappe. La balle s’envole dans le ciel. Les Ivoiriens s’en mordront les doigts. Katongo et ses coéquipiers resistent alors jusqu’aux prolongations en tapant même le poteau gauche du portier ivoirien Barry à  la 95ème minute. Les 30 minutes de prolongations ne changeront rien. La séance des tirs est inévitable. Les Zambiens l’emportent finalement 8 tirs à  7 .