L’accord « de paix et de réconciliation » signé à Alger

Le gouvernement malien et six mouvements armés ont signé dimanche à  Alger un « accord de paix et de réconciliation…

Le gouvernement malien et six mouvements armés ont signé dimanche à  Alger un « accord de paix et de réconciliation » pour mettre fin aux violences dans le nord du pays, a constaté une journaliste de l’AFP. Deux semaines après une « déclaration » prévoyant la « cessation immédiate de la violence », le processus de paix au Mali devrait entrer dimanche 1er mars dans une phase décisive, avec la signature d’un accord de paix entre le gouvernement de Bamako et six groupes armés du nord du pays.« Les parties maliennes signeront sous les auspices de l’Algérie un accord de paix demain matin », a fait savoir samedi à  l’Agence France-Presse une source au sein du ministère des affaires étrangères de l’Algérie. La médiation algérienne avait récemment présenté aux parties un nouveau projet d’accord. Dans un souci d’équilibre entre les exigences contradictoires de souveraineté et d’autonomie, le texte appelle à  « reconstruire l’unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle ». Il sera signé par : le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) le MAA dissident la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) l’accord n’a cependant pas été signé par la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui regroupe plusieurs groupes rebelles comme le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui a demandé un « délai raisonnable » en vue de consulter les populations qu’elle représente.