Lafia Club de Bamako : les responsables rassurent

« Ceux qui sont venus le mardi 24 juin 2014 pour nous expulser étaient animés de mauvaise foi. C'’était un…

« Ceux qui sont venus le mardi 24 juin 2014 pour nous expulser étaient animés de mauvaise foi. C’’était un coup monté de toutes pièces pour nous piéger. Heureusement, nous avons su garder notre calme. Le procureur a ordonné le départ des forces de sécurité et l’ouverture immédiate des portes du terrain. Nous rassurons tous les enfants et parents qui n’ont cessé d’appeler depuis le mardi dernier. On va continuer à  occuper le terrain jusqu’au prochain jugement comme nous l’a notifié le tribunal de la commune IV ». Ainsi s’exprimait Famoussa Touré, l’administrateur du Lafia club de Bamako(LCBA), le dimanche 29 juin à  la faveur d’une réunion d’information tenue dans l’enceinte du complexe sportif à  Hamdallaye ACI. Le président du LCBA, Sékouba Kéita a indiqué les huissiers venus pour l’expulsion ont violé la loi car ne détenant aucune réquisition du procureur de la commune IV. Autre violation notée par M. Kéita, l’expulsion illégale est intervenue au même moment o๠le tribunal de la commune IV devait rendre son jugement. En effet, selon l’ordonnance du référé rendu le 24 juin 2014 par le tribunal de la commune IV, il a été ordonné la discontinuation des poursuites jusqu’à  ce que la Cour suprême du Mali se prononce sur le pourvoi formulé contre l’arrêt N°118 du 04 avril 2014 de la Cour d’appel de Bamako. Il a rappelé que Salif (ancien international malin, ndlr) détient 54% des parts contre 40% pour lui et 6% pour des particuliers. Il a aussi rappelé les investissements consentis pour l’aménagement du terrain comme la clôture qui a couté 20 millions de francs CFA. « Lorsque Salif Kéita a soulevé des problèmes, je l’ai appelé pour qu’on fasse l’évaluation mais il n’est jamais venu. Et Sékouba Kéita de lancer un défi : « le terrain appartient à  la mairie de la commune IV et non à  Salif Kéita qui n’a pas mis un rotin pour les besoins du centre. s’il n’est pas d’accord, je suis prêt à  l’inviter à  un débat public ». Il a enfin appelé les uns et les autres au calme avant d’exprimer toute sa confiance à  l’issue favorable de cette affaire. A la suite du président Sékouba Kéita, les responsables du centre, les parents d’élèves et autres sympathisants ont pris la parole pour apporter des motions de soutien au LCBA et à  son président qui, selon eux, demeure un exemple dans la formation des enfants avec plus 900 joueurs que compte le centre. Et comme on pouvait s’y attendre, les intervenants n’ont pas manqué de souligner la jalousie et l’animosité de Salif Kéita.