PolitiqueDéfense




L’Allemagne va déployer plus de troupes au Mali

Le gouvernement allemand a décidé mercredi d'augmenter le nombre de troupes déployées au Mali dans le cadre d'une mission de…

Le gouvernement allemand a décidé mercredi d’augmenter le nombre de troupes déployées au Mali dans le cadre d’une mission de l’ONU connue comme la plus dangereuse au monde.

La mission des Nations Unies au Mali, également connue sous le nom de MINUSMA, est régulièrement attaquée par les djihadistes. L’année dernière, plus de 30 soldats ont été tués, plus que dans toute autre mission de maintien de la paix de l’ONU.

 LA MINUSMA est chargée de surveiller ‘lAccord de paix entre le gouvernement et les rebelles du Nord au Mali.

Le cabinet allemand a convenu mercredi d’augmenter de 650 à 1 000 le nombre de soldats dans le pays.

Les soldats supplémentaires sont censés prendre en charge une mission de secours d’urgence dans le nord du Mali qui est actuellement sous le commandement des Pays-Bas.

Quatre hélicoptères pour le transport des blessés ainsi que quatre hélicoptères de combat seront également déployés.

Le nord du Mali est tombé sous le contrôle des groupes liés à Al-Qaïda en 2012.

Les islamistes ont été en grande partie évincé par une opération militaire dirigée par les Français, lancée en janvier 2013, mais de vastes zones du Mali restent illégales et sujettes à des attaques.

Si Berlin finit par envoyer 1000 soldats au Mali, alors ce déploiement serait le plus grand de l’Allemagne à l’étranger.

À ce jour, son plus grand déploiement a été en Afghanistan, où environ 890 soldats allemands sont actuellement stationnés.

Le cabinet a également étendu à janvier 2018 une mission dans le nord de l’Irak, où 150 soldats allemands forment des combattants kurdes pour combattre les djihadistes de l’Etat islamique.

L’armée allemande a déjà formé environ 12 000 combattants kurdes, ainsi que d’autres groupes tels que la minorité Yazidi.

Les nouveaux plans de déploiement nécessiteraient encore l’approbation du Parlement, mais ils risquent de ne pas rencontrer de résistance, car la coalition droite-gauche de la chancelière Angela Merkel a une majorité écrasante.