L’Aménokal de Kidal dit non à l’autonomie

On lui prête à  tort ou à  raison la capacité de pouvoir agir dans le sens de faire évoluer positivement…

On lui prête à  tort ou à  raison la capacité de pouvoir agir dans le sens de faire évoluer positivement les pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger dont le 5è round a repris mi-février. Ce préjugé favorable est-il entrain de se confirmer après sa sortie médiatique de ce mercredi? « Kidal est malien, je suis contre l’indépendance et même l’autonomie de Kidal », « Je suis Malien, il faut peut-être même que Kidal devienne la capitale du Mali » a-t-il déclaré à  l’AFP. Cependant, nombre d’observateurs doutent encore de la sincérité de ses propos. Dans son édition du mardi 24 février, un journal de la place avait écrit que « cédant aux menaces des radicaux du HCUA et de Iyad Ag Aghaly, le nouvel Amenokal de Kidal déclare qu’il ne fait plus partie du Mali ». Le lendemain, c’est un autre discours que tient l’Aménokal en personne. Qui croire? Le chef coutumier de Kidal a par ailleurs affirmé qu’il s’apprête à  sillonner le nord du Mali avec d’autres chefs de communauté pour « prôner la paix ». « Il faut faire la paix. Il faut parler entre Maliens pour savoir comment on va tous profiter du développement. Il faut qu’on implique les populations », a-t-il indiqué. Au même moment à  Alger, les discussions achoppent sur la revendication indépendantiste et la notion d’Azawad pour désigner les régions du nord du Mali. Les indépendantistes réclament un à‰tat de l’Azawad avec Mopti comme capitale. Après avoir examiné les documents des protagonistes, l’équipe de médiation internationale a fait le point des résultats de sa réflexion. Elle a remis une copie de la synthèse sur les réserves et amendements du projet d’accord. Pour le moment, les parties ne se sont pas encore prononcées sur son contenu. Selon Studio Tamani, « le document réaffirme le caractère laà¯c de la République du Mali et le terme Azawad apparaà®t dans le préambule ».