Larmes et émotion pour les funérailles des 7 prédicateurs maliens de la confrérie Dawa

Parents, proches et armes n'ont pas pu retenir leurs larmes à  la vue des corps des sept victimes maliennes de…

Parents, proches et armes n’ont pas pu retenir leurs larmes à  la vue des corps des sept victimes maliennes de la tuerie de Diabali du 8 septembre 2012. Entreposés dans des caisses en bois, les fidèles de la Dawa récitaient des prières sur leurs frères et scandaient «Â Allah Akbar«Â ( Dieu est grand ). Des leaders religieux étaient également présents notamment Mahmoud Dicko, président du haut conseil Islamique et Ousmane Madani Chérif Haidara, leader du mouvement Ansar eddinne. Emotion et recueillement Au moment de prier sur les corps et avant la mise en terre, l’honneur est revenu à  Mahmoud Dicko, premier responsable des musulmans du Mali, de diriger les récitations. Devant la foule inconsolable, le président du Haut conseil Islamique a appelé à  des bénédictions sur les corps des victimes. Puis au dehors, les dépouilles ont été acheminées jusqu’au cimetière de Niamakoro, o๠elles reposent désormais dans leur dernière demeure : « Je compatis pour les victimes. Que Dieu les accueille dans son paradis », a exprimé Mahmoud Dicko visiblement ému. Pour Yaya Cissé, imam de la mosquée Markaz à  Banankabougou, il était utile de signaler que la mission de la confrérie Dawa était simplement d’appeler les hommes à  aller vers Dieu. Pour les autres victimes, les corps des neuf mauritaniens ont été ramenés à  Nouakchott le 12 septembre et enterrés le jour même. Lors des funérailles, on pouvait noter la présence de Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale, celle de Yamoussa Camara, ministre de la Défense, ainsi que le représentant du Comité militaire pour le suivi et la réforme de l’armée. Pour sécuriser les lieux et contenir la foule des fidèles venus assister à  l‘enterrement, un dispositif imposant de forces de l’ordre a été déployé. Deux jours auparavant, la confrérie Dawa avait fait savoir qu’elle annulait la rencontre annuelle en hommage aux victimes de la bavure de l’armée malienne, qui a tiré sur les hommes de la confrérie à  Diabali, le 8 septembre. Les victimes étaient au nombre de 16 dont 7 maliens originaires de Gao et Tombouctou.