Journaldumali l’hebdo : Quel était l’objectif de ce forum sous-régional ? Lazare Eloundou Assomo : Réunir le personnel de l’éducation du Mali, des experts en éducation à  la culture de la paix et les représentants de quelques pays ayant vécu des crises politico-sécuritaires, en vue de dialoguer sur le thème de l’éducation à  la culture de la paix, dans le but de pacifier l’espace scolaire malien. Journaldumali l’hebdo : Justement comment éduquer les jeunes à  la culture de paix ? Lazare Eloundou Assomo : De l’avis de tous les participants, l’école est le meilleur moyen pour apprendre les valeurs de la culture de la paix. C’’est pourquoi il nous a paru important de fournir aux enseignants et autres acteurs de l’éducation, des modules de formation prenant en compte les besoins de formation des jeunes de 9 à  13 ans et de 14 à  24 ans pour mieux inculquer les messages d’éducation à  la paix et le vivre ensemble aux élèves et jeunes déscolarisés. C’’est l’une des stratégies qui permettra le retour de la quiétude sur la vie de l’école dans les régions qui ont été particulièrement touchées. l’UNESCO ambitionne d’ailleurs de monter un grand programme sur la culture de la paix au Mali, avec le soutien des autres agences du Système des Nations Unies. Journaldumali l’hebdo : Quelles étaient les grandes voix présentes à  cet évènement ? Lazare Eloundou Assomo : Parmi les hautes personnalités qui ont participé à  ce forum, figuraient le Ministre de l’Education nationale, M. Kénékouo dit Barthélémy Togo, la Représentante Spéciale adjointe du Secrétaire général pour la MINUSMA et Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe, l’Ambassadeur du Japon au Mali, M. Akira Matsubara et de nombreux intellectuels maliens comme les Professeurs Ario Maà¯ga, Denis Dougnon et Abou Diarra. Le forum a également bénéficié des expériences d’experts venus de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de l’Ethiopie, de la République démocratique du Congo, et du Tchad. La présidence des travaux a été brillamment assurée par l’ancien ministre Professeur Adama Samassekou, dont l’expérience dans ce domaine est très vaste.