« Le bonheur d’être enseignant » : slogan ou réalité ?

Redorer le blason de l'enseignement supérieur tel est l'engagement du gouvernement pour répondre non seulement à  l'aspiration des enseignants et…

Redorer le blason de l’enseignement supérieur tel est l’engagement du gouvernement pour répondre non seulement à  l’aspiration des enseignants et les étudiants mais aussi de faire notre système d’enseignement supérieur et de recherche une réelle force de changement. C’’était dans l’Amphi théâtre 2000 sur la colline de Badalabougou que cette rentrée universitaire a été lancée par le premier ministre Modibo Sidibé en présence de ses collègues ministres. Ce bonheur est t-il un slogan ? C’’est d’ailleurs ce que murmurent les enseignants devant les autorités. C’’est pour cette raison que le représentant du syndicat national de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique définit le bonheur d’être enseignant comme l’art de former des citoyens maliens et africains responsables, patriotes dans les conditions dignes de vie et travail. Selon lui, ce bonheur doit passer par l’application correcte des mesures d’accompagnement du système licence Master, Doctorat(LMD), par un salaire aligné sur la sous région. En outre un nouveau plan de carrière, plus adéquat assurant l’avancement sous toutes ses formes de l’enseignement supérieur au Mali doit être défini par ce thème. « Le bonheur d’être enseignant doit passer par un espace universitaire sécurisé, une administration universitaire performante, des effectifs adéquats, une recherche universitaire financée à  hauteur de 1 % du PIB en application avec l’accord de Maputo » a suggéré Abdou Mallé du Syndicat national de l’enseignement supérieur. En bref, les enseignants pensent que tant que ces conditions ne sont pas remplies, il serait difficile d’être heureux dans l’enseignement. Assurance donnée par le premier ministre Pour lier la théorie à  la pratique, le premier ministre Modibo Sidibé a assuré aux enseignants que l’année universitaire 2009 – 2010 qui débute sera tournée vers l’action. « Elle doit nous servir de tremplin pour réaliser nos ambitions et nous permettre d’assumer pleinement les réformes engagées ». Poursuivant son intervention, Modibo Sidibé évoque les priorités du Gouvernement qui seront de faire du système d’enseignement supérieur et de Recherche une réelle force de changement, avec trois grands objectifs. Il s’agit de le faire évoluer sur le plan académique ; le moderniser et d’en faire un pôle d’excellence. « Les chantiers sont en effet nombreux, qui engagent l’avenir de notre système d’enseignement supérieur et de Recherche et son positionnement au plan national et international » insiste t-il. Le système d’enseignement supérieur et de recherche se réforme, grâce à  la détermination et au dévouement des « hommes de craies ». Ce qui fait dire au Premier ministre que les hommes et les femmes qui se sont dévoués et engagés parfois dans des conditions difficiles, au service de la nation méritent d’être salués; «Je voudrais saluer les efforts déployés par nos enseignants qui sont, est-il besoin de le rappeler, des piliers du processus de développement économique et social de notre pays. Je voudrais ici leur donner l’assurance que les recommandations issues du Forum National de l’Education relatives à  l’amélioration de leurs conditions de vie, aux heures supplémentaires, à  l’autonomie des grandes écoles, pour ne citer que celles-ci, sont des chantiers ouverts par le Gouvernement »