Une résolution prévoyant une mission d’enquête, sur les violences au Burundi, sera ainsi débattue jeudi prochain au conseil de sécurité. Initié par les Etats-Unis, le projet de résolution onusienne prévoyant une mission d’enquêtes sur les violences au Burundi intervient après des appels de la Communauté internationale, qui prend au sérieux l’imbroglio politique qui s’installe dans la durée au Burundi. C’est un tableau dramatique qu’ont dépeint les deux responsables onusiens de retour d’un voyage au Burundi. 700 000 personnes manquent de nourriture, soit 36 % des de la population. 80 % des Burundais vit sous le seuil de pauvreté. Mais surtout, un peu plus de 29 millions d’euros manquent toujours aux caisses des agences humanitaires sur le terrain. Un rapport de Human Right watch a appelé à  enquêter sur les tueries dans le pays, qui ont fait le week-end dernier près de 100 morts dans une opération d’après attaque de trois camps militaires et de contexte de putschistes de mai dernier, en fuite ou cachés, menaçant la stabilité du pays. Ce week-end, les Etats-Unis et le Canada ont recommandé à  leurs ressortissants de quitter le Burundi. La candidature de Pierre Nkurunziza a plongé le pays, dans une grave crise sécuritaire avec un coup d’Etat avorté d’à  peine deux jours en mai.