Le CDR poursuit sa campagne de boycott

La rencontre s'est tenue, il y a quelques jours, à  la Maison des jeunes à  Bamako. Selon le porte-parole du…

La rencontre s’est tenue, il y a quelques jours, à  la Maison des jeunes à  Bamako. Selon le porte-parole du collectif, Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, il est illusoire de combattre le MNLA sans combattre ses parrains que sont des pays comme la France et la Suisse. C’’est pourquoi, souligne Ras Bath, le boycott des produits doit se poursuivre. « Nous savons que ce combat ne peut être gagné en un seul jour, mais des sociétés ont déjà  senti le mal. Il faut inscrire l’engagement sur le long terme » a-t-il déclaré. «Nous ne sommes pas en train de faire la politique, mais défendre le gouvernement contre les ennemis du pays. Il s’agit tout simplement dénoncer le soutien de la France aux apatrides du MNLA, MAA et HCUA. Il faut que les Maliens qui travaillent dans les entreprises concernées comprennent que cette action n’est pas contre leurs intérêts, mais une question de patrie », a poursuivi le porte-parole. Mohamed Youssouf Bathily s’inspire ainsi de la méthode non-violente de Mahatma Gandhi en Inde, qui avait boycotté les produits anglais en guise de protestation. A la question de savoir jusqu’o๠ira le CDR dans ses actions, le porte-parole a répondu que « tant que nous n’aurions pas la preuve matérielle que la Suisse a cessé d’octoyer des avantages diplomatiques aux envoyés et émissaires du MNLA à  travers les statuts de refugiés politiques, tant que nous n’avons pas la preuve que la Suisse n’a pas démenti avoir financé les rencontres du 25, 26 et 27 octobre 2012 les rencontres du MNLA à  Ouaga, l’hébergement, l’accès aux télévisions, etc; notre moyen de les attaquer C’’est de s’attaquer à  leurs intérêts économiques » Par rapport au dialogue entre l’Etat et les groupes armés qui se prépare, le Collectif pour la défense de la République rappelle aux autorités « de bien s’informer et de bien s’imprégner des contenus des principes fondamentaux de la République du Mali consacré par la constitution particulièrement, le principe d’égalité de toutes les régions en devoir et en droit en République du Mali, ce qui de facto exclu toute forme juridico sociologique ou autre l’octroi de privilège à  une autre ethnie à  une région ou à  une communauté sur une autre ».  » En ce moment o๠l’Etat subit des pressions extérieures, il se doit d’être soutenu par le peuple malien qui a acquis une maturité civique après le coup d’état du 22 mars qui sait que les gouvernants ne sont que nos mandataires, ne sont que nos missionnaires, ils n’auront que ce que nous les auront confier de chercher pour nous. Aujourd’hui, ils partent dans une condition défavorable sur le plan économique mais jouissent d’un soutien que beaucoup d’Etats puissants n’ont pas aujourd’hui, C’’est celui de la volonté de la détermination de leur peuple » a ajouté Mohamed Bathily.