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Le djihadiste Mokhtar Belmokhtar est-il mort en Libye ?

Le gouvernement libyen affirme que le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar a été tué dans la soirée de dimanche 14 juin.…

Le gouvernement libyen affirme que le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar a été tué dans la soirée de dimanche 14 juin. Lié à  Al-Qaà¯da et cerveau de la meurtrière prise d’otages du site gazier algérien d’In Amenas en 2013, le terroriste a été tué lors d’une frappe aérienne américaine en Libye. La version des Etats-Unis Aux Etats-Unis, le Pentagone a confirmé que le djihadiste avait bien été la cible d’une frappe américaine mais n’a pas certifié sa mort. Un communiqué du colonel Steve Warren, porte-parole du Pentagone, précise : Nous continuons à  évaluer les résultats de l’opération et fournirons plus de précisions de manière appropriée. » La version libyenne Citant un responsable du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, l’agence libyenne Lana a fourni pour sa part des détails sur « la frappe de l’armée de l’air américaine » qui « a eu lieu dans la nuit de samedi à  dimanche dans une ferme (…) à  Ajdabiya, à  160 km à  l’ouest de Benghazi, chef lieu de l’Est libyen. » Mokhtar Belmokhtar y « tenait une réunion avec d’autres chefs de groupes extrémistes, dont des membres d’Ansar Asharia », une organisation classée terroriste par l’ONU. Loyauté à  Al-Qaà¯da Mi-mai, Mokhtar Belmokhtar avait réaffirmé la loyauté de son groupe, Al-Mourabitoune, à  Al-Qaà¯da et démenti l’allégeance à  l’Etat islamique (EI) proclamée par un autre dirigeant, laissant présager une sérieuse discorde dans la hiérarchie du mouvement. Né en juin 1972 à  Ghardaà¯a, aux portes du Sahara, il a combattu très jeune en Afghanistan en 1991, o๠il a perdu un oeil, ce qui a valu son surnom de « Laouar » (le borgne). LireMokhtar Belmokhtar, voyou fanatique Ex-chef d’Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi), avec laquelle il était entré en dissidence, Mokhtar Belmokhtar avait créé fin 2012 sa propre unité combattante, les « Signataires par le sang ». En janvier 2013, il avait revendiqué l’attaque sanglante et la prise d’otages massive qui s’en est suivi sur le complexe gazier d’In Amenas, dans le Sahara algérien, qui se sont soldées par la mort de 37 étrangers, un Algérien et 29 ravisseurs. Donné pour mort par le Tchad en avril 2013, il avait revendiqué un double attentat-suicide au Niger en mai 2013, qui a fait une vingtaine de morts. L.M. avec AFP