Le FDR cède à la prière des confessions religieuses

Ils étaient réunis ce lundi à  l'hôtel Nord-Sud de Bamako. Mahmoud Dicko du Haut conseil islamique, les représentants des églises…

Ils étaient réunis ce lundi à  l’hôtel Nord-Sud de Bamako. Mahmoud Dicko du Haut conseil islamique, les représentants des églises catholiques et protestantes, les familles fondatrices et les notables de Bamako. Du coté du FDR, on pouvait enregistrer la présence de responsables comme le président du front, Siaka Diakité, Me Kassoum Tapo, porte-parole, Iba Diaye, Tiébilé Dramé, Oumar Hamadoun Dicko et Docteur Madou Diallo. Les leaders religieux ont réussi à  convaincre les responsables du FDR de renoncer à  la marche programmée ce mardi, tout en prenant en compte les préoccupations exprimées par le FDR sur le fonctionnement des institutions. Il s’agit de libérer l’Assemblée nationale des griffes de « Yerewolo ton », un mouvement de jeunes qui empêchent les députés d’accéder à  l’hémicycle. l’occupation l’ORTM par les militaires et l‘occupation du Nord par les groupes armés. En réponse Mahmoud Dicko a promis de parler aux jeunes manifestants qui ont élu domicile devant l’Assemblée nationale. l’unité plus que tout Sur l’agression de Dioncounda Traoré président par intérim du Mali, le FDR exige avec détermination que les agresseurs et leurs complices soient traduits devant la justice. Dans sa posture de médiateur l’imam Mahmoud Dicko a lancé un appel à  tous les maliens pour qu’ils s’unissent et fassent des bénédictions pour le Mali. «Â Ni les opinions politiques, ni les confessions religieuses ne doivent diviser le pays mais au contraire cette diversité doit renforcer les liens ». La nouvelle du report de la marche a fait grincer des dents chez de nombreux jeunes déterminés à  battre le pavé. Pour Sirima Coulibaly, militant de l’Union pour la république et la démocratie(URD), « il fallait donner une réponse à  la COPAM qui ne constitue qu’une minorité au Mali ». Diakaridia Sangaré, élu communal du parti économique pour le développement et de la solidarité(PDES) regrette l’annulation de la marche, une occasion de montrer au reste du monde, que tous les Maliens ne sont pas des «Â sauvages ». Cette marche allait constituer la deuxième grande manifestation du FDR, après celle de la Bourse du travail début avril, et qui a tourné à  l’affrontement entre pro-putschistes et anti putschistes.