C’’est au sortir du Conseil des ministres du lundi 21 septembre que la décision du report jusqu’à  nouvel ordre a été annoncée. Officiellement, elle trouve son explication dans le souhait du gouvernement d’être « à  l’écoute de la classe politique et des organisations de la société civile », qui ont ces dernières semaines manifesté leur préférence pour un quatrième report de ces élections, initialement prévues en avril 2014. Attendue, cette décision est un revers pour le ministre de l’administration territoriale, Abdoulaye Idrissa Maà¯ga, qui n’avait pourtant pas ménagé sa peine pour obtenir un maintien du calendrier, parfois même contre l’avis de son propre parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM). l’hostilité affichée des groupes armés présents dans le nord, dans un contexte de regain de tension, a eu raison de cette détermination.