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Le Lt-Cl Zida va remettre le pouvoir aux civils

C'est le Moro Naaba, roi des Mossi, personnage influent de la ie politique burkinabè qui en a fait l'annonce ce…

C’est le Moro Naaba, roi des Mossi, personnage influent de la ie politique burkinabè qui en a fait l’annonce ce mardi. Le lieutenant-colonel Zida, désigné par l’armée pour conduire la transition, va « remettre le pouvoir aux civils ». Désigné par l’armée comme chef du régime intérimaire après la chute du président Blaise Compaoré, le lieutenant-colonel Isaac Zida a donc réitéré, mais de manière plus claire, sa promesse de la veille d’une transition « dans un cadre constitutionnel ». Cette période qui irait de trois à  douze mois sera « dirigée par une personnalité consensuelle », à  en croire le roi des Mossi. Ce dernier a reçu en audience l’officier, accompagné d’une demi-douzaine de militaires. Aux côtés du roi des Mossi,l’archevêque Philippe Ouédraogo et l’imam Sana, le chef de la communauté musulmane. L’opposition, qui rencontrait de son côté les représentants de la médiation tripartite conduite par l’ONU, la Cédéao -l’organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest- et l’Union Africaine (UA), s’est contentée d’une déclaration prudente. Evoquant un « certain nombre de concertations en cours » sur la mise en place d’un régime de transition, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré a déclaré qu' »il faut voir quel modèle est adapté à  la situation et au contexte ». L’opposition a exigé ces derniers jours que la direction de la transition revienne à  un civil, mais ne semble pas opposée à  ce que des militaires participent au nouvel exécutif. Deux semaines pour transférer le pouvoir La médiation tripartite a réclamé dès dimanche une transition civile. L’UA a donné « deux semaines » aux militaires pour rendre le pouvoir aux civils. A Ouagadougou, les rues de la capitale burkinabè étaient à  nouveau pleines de monde mardi. Le lieutenant-colonel Zida a promis la veille une transition « dans un cadre constitutionnel », laissant entrevoir un passage de flambeau aux autorités civiles. « Nous ne sommes pas là  pour usurper (…) le pouvoir », a-t-il assuré. Par ailleurs, à  l’issue d’une réunion organisée ce mardi 4 novembre 2014 à  Ouagadougou entre les leaders de l’opposition et les envoyés de la CEDEAO, de l’Union africaine et des Nations-Unies, on annonce l’arrivée des chefs d’Etat Goodluck Jonathan, John Dramani Mahama et Macky Sall, le mercredi 5 novembre 2014. l’objectif de l’arrivée des chefs d’Etat Nigérian, Ghanéen et Sénégalais est selon les autorités burkinabè, de « faciliter la sortie de crise et la transition ».