« Des éléments terroristes ont mené des attaques simultanées. Bilan: neuf membres des forces de sécurité une femme et deux assaillants, ont été tués « , ont indiqué les autorités nigériennes dans un communiqué. D’après le texte, les assaillants ont ciblé une prison, un camp de réfugiés maliens et une patrouille des forces de sécurité hier matin. Après l’attaque du camp de refugiés « les assaillants ont paradé dans le village sur leurs motos », avant « de repartir vers le Mali d’o๠ils étaient venus », selon une source humanitaire qui travaille dans le camp, qui accueille depuis 2012 plus de 6.000 réfugiés maliens. De nombreux détenus, la plupart des Touareg indépendantistes, se sont échappés de la prison. Le communiqué ne précise pas l’identité des assaillants et les attaques n’ont pas encore été revendiquées. Selon le gouvernement les opérations de « ratissage » sont « toujours en cours » pour « rechercher et neutraliser les assaillants », qualifiés d' »éléments terroristes ». Ce vendredi, le gouvernement nigérien a décrété vendredi un deuil national de trois jours, au lendemain de ces attaques. Le 3 octobre dernier, neuf soldats nigériens de la Mission de l’ONU au Mali avaient été tués dans une attaque d’hommes armés circulant à  motos près de Gao, dans le nord du pays.