Le NON de la diaspora aux négociations avec le MNLA

l'initiative de deux maliennes, Chantal et Ami Doucouré, militantes au sein de la diaspora malienne. Apres la libération de Konna,…

l’initiative de deux maliennes, Chantal et Ami Doucouré, militantes au sein de la diaspora malienne. Apres la libération de Konna, Diabaly, Douentza, Tombouctou, Gao, l’opération de SERVAL est aux portes de Kidal, bastion des rebelles touaregs. C’’est à  partir de cette ville que la reconquête du Mali prend une nouvelle tournure : le dialogue. Le texte des militants indique que les Maliens de France alertent les dirigeants maliens, français, de la CEDEAO et la communauté internationale sur le danger de « banalisation » et « légitimation » d’organisations terroristes comme le MNLA. Ces maliens attirent leur attention et celle du peuple français sur trois contre-vérités : dans une partie de l’opinion, il existe un mythe touareg. Mais le MNLA ne représente qu’une infime partie des touaregs maliens. Les fausses revendications indépendantistes portées par ce mouvement terroriste vise, d’une part, le développement de ses trafics (drogue, armes, otages) et, d’autre part, la confiscation du sous-sol du Mali par les puissances occidentales, qataries et saoudiennes. Mais les richesses du sous-sol malien appartiennent à  tout le peuple Malien ! De tous temps, le Mali a été, est et restera une terre d’hospitalité et de tolérance. Quelles que soient les appartenances ethniques et les opinions religieuses, il existe une tradition séculaire du « vivre ensemble ». C’’est le MNLA qui a créé et instrumentalisé la question ethnique. C’’est lui qui a pris en otage les populations du Nord, qui fait la chasse aux peaux trop foncées et veut imposer sa domination aux populations noires. C’’est le loup qui crie « au loup ! »Â…. Les régions du Nord ne sont pas les « parents pauvres » du Mali, au contraire. l’Etat Malien a privilégié le développement des ces régions au détriment de celui des autres régions ! Des milliards de FCFA ont été investis dans des équipements publics et l’Etat malien a mené une politique constante de promotion des leaders touaregs issus des différentes rébellions. Ces populations ne sont pas les « oubliés » de la République mais plutôt ses enfants trop gâtés. « Nous, ressortissants Maliens en France et amis du Mali, tenons à  dénoncer les crimes commis par le MNLA et ses complices (AQMI, Ançardine, Mujao, MIA, Boko Haram). Ces crimes odieux (comme celui perpétré le 17 janvier 2012 à  Aguel Hock) doivent être lourdement sanctionnés. Le recours ferme à  une justice nationale et internationale peut, seul, être le gage d’un retour pérenne à  la paix au Mali » indique le texte. « Nous estimons qu’il faut impérativement parachever la reconquête de l’intégrité territoriale avant d’engager la moindre discussion. Enfin, nous insistons pour que la démarche de réconciliation nationale ne concerne pas une infime partie de la population du Mali, mais l’ensemble des populations du pays. Cette réconciliation nécessitera un retour rapide à  la justice et le rétablissement de la confiance entre tous les acteurs du « mieux vivre » ensemble au Mali. Vive le Mali un et indivisible ! Vive l’amitié entre les peuples français et Maliens ! », conclut le texte