Le Premier ministre Modibo Diarra de plus en plus au coeur de la vie poltique

Cheikh Modibo Diarra a affirmé hier que le temps « pressait » pour une intervention, réclamant « beaucoup plus de…

Cheikh Modibo Diarra a affirmé hier que le temps « pressait » pour une intervention, réclamant « beaucoup plus de fermeté » de la communauté internationale. Après Paris, Modibo Diarra se rendra à  New York pour participer à  la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations unies. Le Premier ministre malien qui est de plus en plus au centre de la vie politique de son pays. Notre dossier spécial Mali Certes, C’’est le président Diacounda Traoré qui a demandé lui-même à  son Premier ministre de représenter le Mali à  New York. Mais il n’y a aucun doute, chaque jour qui passe Cheick Modibo Diarra se met davantage au centre du jeu politique malien. Lors du dernier remaniement ministériel, il a non seulement déjouer tous les pronostiques en conservant son poste, mais il est également arrivé sans coup férir à  imposer ses proches à  des postes clé dans le gouvernement. Et aujourd’hui, le voilà  porte-parole du Mali en France o๠il rencontre ce jeudi 20 septembre le ministre français des Affaires étrangères et la prochaine étape sera les Etats-Unis. Devant ses interlocuteurs, il défendra notamment la position du Mali au sujet d’une éventuelle intervention des troupes étrangères pour libérer le nord du pays. D’après RFI, le Mali dira clairement oui à  une aide extérieure mais aux conditions maliennes. Et dans un premier temps, Bamako souhaite savoir les pays qui seront prêts à  envoyer des troupes et logistiques ici. Dans un second temps, le Mali entend choisir lui-même parmi les volontaires, les pays dont les troupes viendront pour participer à  la libération du nord du pays. Enfin, ces troupes viennent pour un moment. Et pour rester au-delà  de six mois, il faut là  encore que Bamako donne son feu vert. Les exigences de la Cédéao La Cédéao l’a déjà  fait savoir lors de sa dernière réunion, elle ne peut pas concevoir une intervention militaire sans avoir le droit de déployer des hommes à  Bamako. C’est une question logistique, rappelle Blaise Compaoré, le président burkinabé et médiateur de la cedeao dans la crise malienne. A l’occasion de son passage à  Paris, et dans une interview à  France 24 diffusée le 19 septembre, il précise pourquoi cette présence militaire à  Bamako est complémentaire d’un déploiement pour sécuriser le Nord aux côtés de l’armée malienne.