Le président IBK salue la coopération chinoise

Présent à  son premier sommet de l'Union africaine qui se tient à  Addis-Abeba en Ethiopie, le président Ibrahim Boubacar Keà¯ta…

Présent à  son premier sommet de l’Union africaine qui se tient à  Addis-Abeba en Ethiopie, le président Ibrahim Boubacar Keà¯ta ne tarit pas d’éloges à  l’égard de la coopération chinoise qu’il qualifie avec une fierté affichée de « formidable ». « Elle nous est très bénéfique. Au niveau du développement, la Chine a déjà  beaucoup investi chez nous, elle continue de le faire. Nous en sommes très très heureux », a-t-il déclaré à  Xinhua. Rencontré peu avant, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, a fait part de la même appréciation. « La Chine est l’un de nos pus grands partenaires, qui bénéficie d’un grand respect au Mali et nous apprécions très hautement la coopération et l’aide chinoises », a-t-il noté. Soutien dans tous les domaines de la coopération Pour le programme de reconstruction nationale en cours d’exécution, le gouvernement malien exprime à  l’endroit de son partenaire asiatique des attentes visant à  « nous soutenir dans tous les domaines de la coopération », a souhaité le ministre des Affaires étrangères qui a précédé son président dans la capitale éthiopienne afin de participer aux réunions préparatoires du 22e sommet de l’UA qui a pour thème « agriculture et sécurité alimentaire ». Au Mali, Ibrahim Boubacar Keà¯ta espère « un effort au niveau continental beaucoup plus important en termes d’engagement en investissements, pour que nous redevenions ce que nous avons été par le passé, un grenier pour la sous-région et pourquoi pas pour l’Afrique ». Les raisons de prétendre à  ce soutien sont évidentes, argue-t- il. Un tour d’horizon : « Notre pays sort d’une crise et s’apaise de mieux en mieux. Chaque jour que Dieu fait, nous avons des progrès dans le dialogue interne, dans la compréhension réciproque. Nous avons tous compris qu’il n’y a pas d’alternative à  la paix. Elle seule vaut la peine qu’on se batte pour. » « Bien sûr qu’il y a stabilisation, la situation s’améliore et depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar Keà¯ta, il y a un processus de dialogue qui s’est amorcé et qui est très prometteur. Avec l’appui aussi de tous nos partenaires, nos voisins, la crise au Nord connaà®tra un dénouement rapide. C’est par la voie de la négociation et par la voie du dialogue », renchérit son ministre des Affaires étrangères. « éradiquer le terrorisme » Sidi Mohamed reconnaà®t toutefois qu’« aujourd’hui, le Mali exerce sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, dans la mesure o๠aucun groupe armé ne contrôle une portion du territoire. Cependant, il y a des poches de résistance et on a affaire à  une guerre asymétrique, parce que ces mouvements jihadistes et terroristes ont créé des cellules dormantes, ils ont fait des caches d’armes et ça mettre du temps avant de venir à  bout de tout cela ». Avec assurance, il conclut : « Avec la présence de nos partenaires internationaux, particulièrement les Français au sein de l’opération Serval et aussi de la communauté internationale au sein de la Minusma, et la montée en puissance progressive de l’armée malienne et des forces de sécurité maliennes, la situation est en train d’être maà®trisée. Je peux vous dire nous allons éradiquer ce phénomène. »