Le Service de la lutte antimines forme des Casques bleus

Le récent conflit armé au Mali a conduit à  une augmentation des risques de prolifération d'explosifs avec des conséquences sur…

Le récent conflit armé au Mali a conduit à  une augmentation des risques de prolifération d’explosifs avec des conséquences sur les efforts de stabilisation menés au Mali. Cette situation a de lourdes conséquences car elle implique des pertes en vies humaines et des blessures pour les communautés touchées, ainsi que des difficultés à  mettre en œuvre un retour en toute sécurité pour les personnes déplacées. Elle a également un effet sur la reprise économique et le déploiement des forces nationales et internationales. Depuis le mois de mars 2012, 101 victimes de ces explosifs de guerre ont été enregistrées parmi la population civile au Mali, dont plus de la moitié sont des enfants. En outre, 244 membres des forces maliennes, des contingents de maintien de la paix, des forces françaises, des civils et d’autres civils ont été tués ou blessés, plus spécifiquement par des engins explosifs improvisés, depuis le mois de janvier 2013. Atténuer les risques d’explosion l’objectif de la formation visait à  permettre aux équipes de neutralisation des explosifs et munitions d’atténuer les risques d’explosion en toute sécurité, notamment ceux des engins explosifs improvisés, dans le nord du Mali. Les exercices pratiques comprenaient la conduite de véhicules blindés équipés d’un bras articulés pour l’élimination des explosifs, de véhicules blindés sanitaires, ainsi que le maniement de robots démineurs, des exercices de déminage mécanique et des démolitions réelles. Le programme du Service de la lutte antimines (SLAM) au Mali est une des composantes du mandat de la MINUSMA, qui a été établie par la résolution 2100 du Conseil de sécurité (Résolution 2164 depuis le 25 juin 2014), en vue de mener un certain nombre de tâches en matière de sécurité, de stabilisation et de protection des civils. La mission fournit également un appui au rétablissement de l’autorité de l’Etat, à  la protection des droits de l’homme, à  l’acheminement de l’aide humanitaire et au retour en toute sécurité des personnes déplacées.