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Le Zoo, la grande attraction estivale des Bamakois

En cette période estivale à  Bamako, les parents ne se font plus trop de soucis pour offrir de bons moments…

En cette période estivale à  Bamako, les parents ne se font plus trop de soucis pour offrir de bons moments à  leurs enfants. A l’opposé des années écoulées, en 2014 C’’est le parc zoologique qui a la faveur des pronostics chez les petits. Avec moins de 1500 francs, chaque enfant a droit à  une visite complète comprenant la volière, l’aquarium et l’espace des fauves. Buffles et phacochères La visite commence par la promenade des buffles et des phacochères. Robustes et imperturbables, ils pataugent dans un marigot qu’ils désertent à  la mi-journée pour l’ombre des palétuviers. En face, gambergent des oryx et des biches qui se cachent le plus souvent sous des arbustes pour fuir les bruits d’humains qui s’engouffrent vite dans la cabane érigée en aquarium. Climatisée et bien surveillée, la cabane rappelle les plongées du commandant Cousteau. Tilapia, daurades, carpes, morue, saumon, poisson marteau, toutes les espèces de la faune marine sont ici représentées et C’’est par une porte dérobée qu’on accède à  la salle des frissons : l’espace réservé aux reptiles pour ne pas dire les serpents. Couleuvre, python, boa, cobra, C’’est un monde qui fascine et qui apeure en même temps. Le visiteur prend des photos pour immortaliser cet instant unique dans une vie tout en se méfiant car on ne sait jamais avec animaux dangereux et imprévisibles. Coincés entre un verre blindé et du bois, ils se déplacent sur des branches mortes et des pièces de peaux mortes indiquent qu’ils font plusieurs mues. Tout au fond de la salle se repose un jeune varan bien esseulé. La volière jouxte l’aquarium. Avec ses grilles sous forme de rideaux géants, elle permet de surplomber des hérons, des pélicans et des canards d’eau douce. De par leur plumage, leurs cris et les battements dans l’eau, ces oiseaux égayent le visiteur qui, en bon sahélien, est, l’instant d’après, subjugué par la sérénité de l’éléphant. Avec plus d’une tonne de chair supportée par des pattes dodues, l’éléphant fouille le sol grâce à  sa trompe à  la recherche de nourriture. On le quitte inquiet de sa solitude qui contraste avec la famille des lions. Installés dans un espace à  ciel ouvert, la dizaine de lions du parc zoologique de Bamako impose le respect et le silence du visiteur. Pendant que le fauve en chef contrôle la situation depuis une grotte rafraichie par des eaux ruisselantes, les femelles et les lionceaux se regroupent à  l’ombre pour digérer un repas bien mérité. Ces lions occupent le plus grand espace du parc et non loin d’eux, derrière des grilles renforcées, trônent deux panthères assez jeunes. Les visiteurs demandent toujours aux gardes ce qui les différencie des tigres et des pandas ? Les explications fournies sont souvent inaudibles du fait des bruits des singes et des gorilles. Les animaux les plus fréquentables restent les tortues : Inoffensives et domestiques, elles scotchent le visiteur qui leur consacre plus de temps surtout qu’elles s’accouplent souvent et ce spectacle fait rire plus d’un. La visite du parc se termine par un petit break dans un restaurant interne qui pratique des prix assez accessibles aux familles éreintées par un parcours plaisant mais long.