Législatives 2012 : Vague rose à l’Assemblée nationale française

François Hollande savoure t-il une autre victoire ? Ce 17 juin marque un deuxième succès électoral pour le parti socialiste…

François Hollande savoure t-il une autre victoire ? Ce 17 juin marque un deuxième succès électoral pour le parti socialiste et ses alliés, qui selon les premières estimations du 2è tour des législatives, ont obtenu entre 312 et 326 sièges dans la nouvelle Assemblée. Avec près de 289, le PS remporte la majorité absolue et aura les coudées franches pour mener la politique du gouvernement. Ce qui veut dire que François Hollande et son gouvernement jouissent désormais de toute la confiance de l’Assemblée nationale pour faire passer leurs projets de loi. Dans l’histoire de la Vè république, le PS n’a obtenu cette majorité absolue qu’une seule fois. C’’était en mai 1988, après l’élection de François Mitterrand. Le taux d’abstention a battu un nouveau record avec 44% de participation ce dimanche 17 juin. Il avait atteint les 57% lors du premier tour. Pour rappel, en 2007, lors de l’élection de Nocolas Sarkozy, il avait atteint près de 60%. La percée des verts Autre surprise de ce deuxième tour, la percée des Verts, qui raflent entre 18 et 24 sièges et pourraient ainsi constituer un groupe à  l‘hémicycle. Quand à  la droite et le nouveau Centre, ils obtiennent entre 212 et 234 sièges, l’extrême droite, principalement le FN, entre 1 et 4, le Modem 1 à  2. Le Parti Socialiste et ses alliés radicaux de gauche, divers gauche et chevènementistes obtiendraient entre 312 et 326 sièges, soit largement plus que la majorité absolue (289). Les candidats EELV récupéreraient entre 18 et 24 sièges, de quoi former un groupe parlementaire, et le Front de gauche entre 9 et 11. Au total, on comptait 34 triangulaires disputées ce dimanche, dont 28 avec la présence de candidats FN. Ségolène battue Seul bémol à  la victoire de la Gauche. La défaite de la candidate à  la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, en difficulté dans la circonscription de La Rochelle. Le soutien de la première dame Valérie Trierweiler au dissident PS Olivier Falorni aurait joué dans cette défaite. Combative, Ségolène Royal qui s’est exprimé à  l’issue des premiers résultats, s’est dit trahie par une campagne, destinée à  la faire perdre malgré le soutien discret du Président de la République. l’ancienne compagne de François Hollande se veut forte et déterminée à  servir l’action du gouvernement; Pour l’heure, Ségolène Royale se donne le temps de réfléchir à  son avenir politique.