Législatives au Mali : premier tour le 27 octobre ?

C'’est lors d'une rencontre s'inscrivant dans le cadre habituel de concertation du département avec les partis politiques que le ministre…

C’’est lors d’une rencontre s’inscrivant dans le cadre habituel de concertation du département avec les partis politiques que le ministre Moussa Sinko Coulibaly a déclaré qu’il propose la date du 27 octobre prochain pour la tenue du premier tour des élections législatives « avec la possibilité de faire trois semaines plus tard, le deuxième tour dans les localités o๠cela va s’imposer.» Selon le ministre, cette proposition de date sera transmise au Premier ministre dès ce vendredi 23 août. Par ailleurs, il a indiqué qu’après un bilan rapide des élections présidentielles, il y a plus de points positifs que négatifs. « C’’est ce qui nous donne aujourd’hui la confiance et le courage de dire qu’il faut aller aux élections législatives comme nous l’avions prévu non seulement dans l’accord cadre qui avait été signé avec la CEDEAO mais aussi dans la feuille de route qui a été présentée à  l’Assemblée nationale » a-t-il expliqué avant de poursuivre « nous avons pensé qu’il ne fallait pas casser la dynamique des élections». Une date qui ne fait pas l’unanimité Les raisons évoquées n’ont pas convaincu certains représentants des partis politiques présents dans la salle. D’aucuns ont souhaité une réunion d’évaluation de la présidentielle afin de corriger les dysfonctionnements et mieux organiser les législatives. Pour d’autres, la mission du gouvernement de transition en ce moment est de préparer les dossiers pour la passation, de gérer les affaires courantes avant l’investiture et c’est au nouveau président de discuter avec la classe politique pour organiser les législatives. En réponse aux différentes inquiétudes, le ministre a affirmé que « les difficultés rencontrées lors du scrutin passé ne seront pas occultées et que les insuffisances sont un défi supplémentaire à  relever». Pour le ministre, même si les équipes doivent changer, les quelque semaines restantes doivent être mises à  profit. « Tout ce qui peut être amélioré avant les législatives, nous nous ferons le devoir de le faire. Nous allons nous inscrire dans la même dynamique, de corriger, d’améliorer et d’apporter ce qu’il faut pour qu’on ait un processus plus performant. » a-t-il expliqué. Il a aussi annoncé qu’une mission sera envoyée le mois prochain au Bénin pour s’inspirer du processus qui leur permet d’organiser des élections très simplifiées.