Législatives : les observateurs du CIP-UEMOA sur le terrain

Ils étaient face à  la presse ce matin au siège de CIP-UEMOA à  Quinzambougou. "Nous saluons la décision des autorités…

Ils étaient face à  la presse ce matin au siège de CIP-UEMOA à  Quinzambougou. « Nous saluons la décision des autorités à  tenir les législatives sur tout le territoire » a déclaré l’honorable Moussa Zangarou député nigérien et Chef de la délégation de la mission des observateurs de l’UEMOA. Arrivés au Mali depuis le 14 novembre dernier, ces observateurs sont venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Niger, du Togo et du Sénégal. Ils ont déjà  commencé leur mission par des visites et les entretiens avec les institutions en charge des élections, les partis politiques et la collecte des documents. Ces activités selon le Chef de la délégation, ont permis aux observateurs de s’informer sur le niveau de préparation du processus sur toute l’étendue du territoire national. En plus de ces échanges avec les institutions, explique l’honorable Moussa ZANGAOU, sa délégation a beaucoup appris à  travers l’observation des affiches, la participation aux meetings et aux discussions informelles avec les citoyens lambda. Pour la supervision du scrutin du dimanche, ils seront déployés à  Bamako, Ségou, Sikasso, Kita et Diéma. Répondant à  une préoccupation relative de l’insécurité au nord du pays notamment à  Kidal, les observateurs du CIP-UEMOA sont formels : « Kidal est une partie du Mali. Tenir les législatives sans Kidal C’’est donner raison à  ceux qui veulent la partition du pays. C’’est pourquoi, nous saluons les autorités maliennes dans leur décision de tenir ces élections sur toute l’étendue du territoire quelles que soient les difficultés liées à  l’insécurité ».