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Les 5 piliers de la position africaine

Un accord multilatéral qui respecte les principes de la Convention et prend en compte le contenu et les ambitions du…

Un accord multilatéral qui respecte les principes de la Convention et prend en compte le contenu et les ambitions du plan d’action de Bali. Un second round pour le Protocole de Kyoto basé sur les nouvelles données scientifiques disponibles. Il est nécessaire que les pays développés qui ne sont pas partie au Protocole (Etats Unis d’Amérique) fassent des efforts conséquents pour éviter qu’un vide juridique ne s’installe à  la date d’échéance du protocole qui est le 31 décembre 2012. Un accord sur les sources de financement à  long terme à  partir de 2013, avec des procédures d’accès simplifiées. Il faut la mise en place d’un processus pour déterminer les niveaux de financement nécessaire pour la mise en œuvre de la Convention l’opérationnalisation complète des résultats de Cancun. La COP16 en 2010 avait produit un certain nombre de résolutions qui peinent encore à  être mise en œuvre. Les pays africains veulent qu’à  Durban, le Fonds Vert soit une réalité dans le sens des premiers financements qui ont été attribués à  des projets d’urgence en faveur de l’adaptation. Par exemple, A Cancun, « il a été question de réduction de l’augmentation à  2° d’ici 2020. Si ce n’est pas fait, on court à  la catastrophe » selon Syni Nafo, porte parole du Groupe Africain. Imaginer la température augmentant à  plus de 4°, qu’adviendrait-il de l’agriculture ? l’agriculture doit être prise en compte tant dans les négociations sur l’adaptation que de l’atténuation. Un accord sur un programme de travail sur l’adaptation pour l’établissement d’un mécanisme international sur les effets négatifs des changements climatiques dans les pays en développement. Les négociateurs africains ont transmis leurs conclusions du groupe Afrique qui défend un position commune et qui met l’accent sur la notion d’équité et de justice envers les plus pauvres qui ont besoin que ceux qui sont les responsables de la situation actuelle jouent leur partition dans la prise en charge des conséquences de leurs actes. Pour le moment, seule l’Union Européenne a clairement déclaré qu’elle s’engagerait pour un second round de Kyoto. Il y a en ce moment des discussions bilatérales en l’Afrique et l’UE à  Durban pour que les pays européens qui sont déjà  engagés au niveau national à  faire en sorte que cet engagement national soit un engagement sur la scène international à  travers la signature de Kyoto 2.