Les « amis » de Dioncounda Traoré exigent la démission du Premier ministre

Une semaine après l'agression du président de la République, Dioncounda Traoré, par des manifestants pro-putsch, les condamnations continuent à  pleuvoir.…

Une semaine après l’agression du président de la République, Dioncounda Traoré, par des manifestants pro-putsch, les condamnations continuent à  pleuvoir. Alors que le 24 mai, le Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (F avait réclamé la démission du ministre de la Sécurité intérieure, le général Tièfing Konaté, C’’est au tour des « amis » du président de monter au créneau. Le premier responsable « est Cheick Modibo Diarra » Les partisans de Dioncounda Traoré, regroupés au sein des Réseaux nationaux et internationaux des amis et sympathisants, créés lors de la campagne présidentielle de 2012, s’en prennent directement au Premier ministre, Cheick Modibo Diarra. « Le premier responsable de cette attaque contre le président n’est autre que le Premier ministre, a accusé Mohamed Ag Bilal. Nous pensons qu’il a manqué à  l’une de ses missions fondamentales : celle d’assurer à  l’institution Présidence de la République la sécurité. Malheureusement ce ne fut pas le cas ce lundi 21 mai », a-t-il déclaré le 27 mai à  la Maison de la Presse. Il exige une enquête sérieuse pour établir les circonstances de l’agression, ainsi que la démission de Cheick Modibo Diarra et de ses ministres. Une rétention de 10% des salaires des fonctionnaires pour le Nord La situation au Nord s’est tout naturellement invitée dans les débats au cours de cette conférence de presse. Pour les Réseaux nationaux et internationaux des amis et sympathisants de Dioncounda Traoré, il y a péril en la demeure et il faut agir tout de suite. « Aucun sacrifice ne doit être de trop pour reconquérir notre territoire jusqu’au dernier mètre carré », a assuré Mohamed Ag Bilal. Il appelle à  la mobilisation des ressources et la fin des déchirements entre les politiciens, partagés aujourd’hui entre pros et anti-putschs. Le conférencier propose ainsi une rétention de 10% sur le salaire des fonctionnaires de l’Etat malien dans le but, dit-il, de contribuer à  l’effort de guerre. Pour les « amis » du président Dioncounda, une enquête doit être menée pour établir les vraies raisons de la débâcle notre armée au Nord.