Les anti-putsch font bloc derrière Dioncounda Traoré

Après avoir vivement condamné le coup de force des putschistes dans la nuit du 21 au 22 mars, le Front…

Après avoir vivement condamné le coup de force des putschistes dans la nuit du 21 au 22 mars, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (F fait bloc derrière le futur président par intérim Dioncounda Traoré. Constitué d’une centaines d’associations et de partis politiques dont l’Adema, l’URD, l’UDD et d’autres, le Front se dit satisfait de l’évolution de la situation, en faveur de Dioncounda dont l’investiture est prévue ce 12 avril. « C’’est Dieu qui vous mis là , on vous soutient de tout C’œur », a adressé un des porte-paroles à  l’ancien président de l’Assemblée nationale. Le sort des prisonniers L’ordre constitutionnel étant revenu, le secrétaire général de l’Union des travailleurs du Mali et président du FDR Siaka Diakité a mis l’accent sur le second objectif : recouvrer l’intégrité territoriale du Mali. Le FDR va remettre prochainement à  Dioncounda Traoré des pistes de réfléxions à  ce sujet. Le FDR a également formulé à  Dioncounda Traoré une requête concernant les anciens membres du gouvernement toujours détenus par la junte au camp Soundiata Keita à  Kati. Selon Tiébilé Dramé, président du parti Parena et membre du FUR, une mission d’Amnesty International serait arrivée à  Bamako. « Nous devons aller au-delà  des clivages » Entouré d’Iba Ndiaye, premier vice-président de l’ADEMA, Dioncounda Traoré a remercié les membres du FDR pour leur soutien : « Aujourd’hui, nous devons aller au-delà  des clivages politiques et rester vigilants. Les évènements du 21 mars ont montré toute la fragilité de notre démocratie, que nous allons nous atteler à  reconstruire ». Sobre et précis, Dioncounda Traoré a rappelé la tâche lourde qui attend les Maliens et le gouvernement qui devra conduire la transition : «Dans les heures à  venir, nous aurons un travail délicat, difficile mais vital à  accomplir. Confucius disait qu’en toute chose, il y a du bon…». «Le plus dur à  combattre, C’’est AQMI et les islamistes qui ont envahi notre pays» Sur la question du Nord, le futur président est clair : «Concernant le MNLA, ça ne prendra pas beaucoup de temps», a-t-il déclaré. « Le plus dur à  combattre, C’’est AQMI et les islamistes qui ont envahi notre pays ». D’o๠la nécessité d’un réarmement rapide de l’armée malienne pour reconquérir les territoires occupés. Dioncounda Traoré s’est dit ouvert à  toutes propositions, idées et suggestions des Maliens pour conduire sa mission