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Les bienfaits de la pastèque

D'o๠vient donc cette boule sucrée? On l'appelle aussi "melon d'eau" ou Citrullus lanatus(nom scientifique). Originaire d'Afrique et plus précisément…

D’o๠vient donc cette boule sucrée? On l’appelle aussi « melon d’eau » ou Citrullus lanatus(nom scientifique). Originaire d’Afrique et plus précisément de la vallée du Nil, la pastèque est le fruit d’une plante annuelle à  tige grimpante. Elle peut peser entre 3 et 5 kilos, ce qui fait d’elle l’un des fruits les plus gros de la famille des cucurbitacées. Ronde ou ovale, la pastèque a une écorce lisse, d’un vert uniforme ou marbré. On en distingue trois variétés essentielles, selon la couleur de leur chair et de leurs graines : – Chair rouge et graines noires, ce sont les plus courantes sur les marchés , notamment la Sugar Baby (peau vert foncé et chair très sucrée) et la Charleston (forme allongée et peau marbrée) – Chair jaune et graines noires ou blanches, – Chair blanche et graines rouges, c’est la pastèque d’hiver ; elle mûrit en novembre et se consomme exclusivement en confiture.Ces deux dernières sont inconnues chez nous. C’est bon et ça fait du bien Parce qu’elle est juteuse et très peu sucrée, la pastèque désaltère et rafraà®chit sans aucun risque pour la ligne : moins calorique que la fraise et la framboise, pourtant si légères, une généreuse tranche de 100 g ne fournit que 30 calories. Sa richesse en eau (92 %) lui permet de concentrer une quantité intéressante de minéraux et d’oligo-éléments, à  commencer par le potassium (110 mg/100 g). Ainsi, elle participe efficacement à  la couverture des besoins essentiels de l’organisme. Ce gros fruit renferme également un bel éventail de vitamines, en quantité modérée mais non négligeable. Une portion de 200 g parvient, en effet à  couvrir 25 % des besoins recommandés en vitamine C. Sa peau épaisse met aussi à  l’abri une quantité intéressante de vitamines B ainsi qu’une bonne dose de carotène (provitamine A) aux propriétés antioxydantes. Comment la déguster? Choisissez-la lourde, d’aspect cireux et brillante. Tapotez légèrement son écorce : elle ne doit pas sonner creux. Une tâche jaunâtre sur son écorce est souvent le signe que la pastèque a suffisamment mûri au soleil. Préférez toujours un fruit entier, car la fraà®cheur de ceux déjà  coupés n’est pas garantie.Conservez-la quelques jours au réfrigérateur car la chaleur accélère le mûrissement et rend la chair farineuse. Consommez-la en tranches, en croquant dans sa chair à  pleines dents . Délicieusement sucré, son jus rafraà®chit à  tout moment de la journée. La pastèque se glisse également dans une salade ou sur des brochettes de fruits, en cubes, en billes (à  l’aide d’une cuillère parisienne). Un peu d’originalité : quelques pincées de poivre transforment cette même tranche en entrée piquante. Sa chair se consomme aussi mixée, pour confectionner un granité, ou avec de l’eau gazeuse et du jus de citron pour concocter une boisson très désaltérante. La pastèque de par le monde Mais la pastèque peut aussi s’incorporer dans des mets salés. Glissée en cubes dans le jus de cuisson des viandes, comme le mouton ou l’agneau, elle donne une étonnante sauce, épaisse, mais surtout dégraissée.Utilisée comme condiment aux Etats-Unis, elle est, là -bas, confite dans du vinaigre. Elle sert également de base à  la fabrication de la bière en Russie.La pastèque d’hiver, à  la chair blanche, est très utilisée quant à  elle, pour réaliser des confitures. Son goût peu prononcé mérite d’être accentué par des zestes d’agrumes. Avis aux artistes qui sauront sculpter son écorce vidée en panier pour recevoir salades de fruits et sangrias lors de buffets raffinés. Enfin, sachez qu’en Israà«l, on est très friand de ses pépins séchés et salés, que l’on déguste devant la télévision ou à  l’heure de l’apéritif.