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Les bons business des vacances

Les jeunes de la diaspora, voulant échapper à  la promiscuité de la « grande famille », préfèrent louer pour la…

Les jeunes de la diaspora, voulant échapper à  la promiscuité de la « grande famille », préfèrent louer pour la durée du séjour un logement indépendant et surtout, qui répond à  leurs normes de confort occidentales. Moins cher que les chambres d’hôtels et parfois même plus luxueux, ces appartements meublés coûtent entre 30 000 et 100 0000 francs CFA la nuit, nous explique Missa Kamissoko, lui-même client d’une de ces structures. Les jeunes les prennent en groupe et se partagent ainsi les charges tout en profitant d’une certaine liberté de mouvement. Un promoteur d’ « apparts » dans le quartier de l’Hippodrome assure qu’il a déjà  plusieurs réservations pour la période estivale qui s’annonce rentable. Toujours à  l’intention des vacanciers de la diaspora, la location de véhicules de luxe par des particuliers marche assez bien, et offre un revenu supplémentaire aux chefs de famille en quête d’argent pour préparer la rentrée des enfants. Dans les hôtels, restaurants et autres centres de loisirs, on s’adapte pour cette période en proposant des produits, surtout destinés aux jeunes. Après la rénovation des locaux et la relecture de la carte du menu, les propriétaires se lancent à  la quête de clients en organisant des événements attractifs, concerts, « happy hours », etc. Même dans les grands hôtels, Radisson ou Azalaà¯, on cherche à  capter cette clientèle qui n’hésite pas à  dépenser pour son plaisir.