Les dernières vérités du capitaine Sanogo

Après sa sortie médiatique à  la télévision nationale, son intervention dans le débat a fricain sur RFI, le capitaine, Amadou…

Après sa sortie médiatique à  la télévision nationale, son intervention dans le débat a fricain sur RFI, le capitaine, Amadou Aya Sanogo a animé mardi 18 septembre 2012, une conférence de presse pour cracher ses vérités. ‘’Nous n’avons reçu aucun soutien du gouvernement de transition pour aider l’armée ‘’ a déclaré le capitaine. Lors de cette rencontre, le président du comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité a déploré le manque de soutien du gouvernement de transition, mis en place pour aider les forces de défense et de sécurité. Or poursuit –il , il est de son devoir d’équiper ses hommes, de les former et de proposer les solutions concrètes pour aider la chaine hiérarchique. Le soldat Sanogo d’ajouter : ‘’Si ma personne est nécessaire pour aller combattre pour libérer le Mali, je le ferais avec mes hommes. Le Capitaine est un malien comme les autres. Et en tant qu’officier, on prête le serment de sauver le pays quelque soit l’origine de la menace. Et également le Capitaine ne peut faire de ce pays ce que les Maliens veulent que le Mali soit. Le moral des troupes Aussi, il a révélé que les frais relatifs aux armes bloquées dans les ports ont été payés et que ces matériels doivent être débarqués. ‘’Si on les reçoit, nous allons nous battre. Sans problème », assure t-il. s’agissant d’envoie d’une force internationale, il précise : ‘’Il y a des armes dont nous avons besoin pour le combat de proximité, de profondeur et pour le soutien aérien. Si tous ces moyens ne sont pas disponibles au Mali, nous avons l’obligation de les demander à  un pays partenaire. Mais, il ne faudra pas qu’on nous impose des choses que nous n’avons pas besoins » a-t-il conclu. Sur le moral des troupes, le capitaine s’est voulu rassurant : « Nous avons rehaussé la prime de guerre qui est passée de 6 000 à  50 000 FCFA. Voilà  pourquoi nous avons plus de volontaires à  Sévaré et dans les autres régions qu’à  Bamako. Ils sont prêts et ont le moral. Ils ne sont plus à  Savaré, ils ont fait des avancées avec la manière tout en consolidant nos acquis. J’ai rarement vu les soldats maliens aussi déterminés qu’aujourd’hui ».