Les FARE se prononcent sur la situation nationale

C'est à  l'issue de la session ordinaire de son Secrétariat Exécutif National, le samedi 11 octobre 2014, que le parti…

C’est à  l’issue de la session ordinaire de son Secrétariat Exécutif National, le samedi 11 octobre 2014, que le parti FARE s’est dit « fortement préoccupé par le déroulement des négociations de paix entre le Gouvernement et les groupes politico-militaires du nord du Mali et par la nette dégradation sécuritaire, ainsi que la détérioration avérée de la gouvernance ». Pour ce qui concerne la situation au nord du Mali, le parti du baobab condamne fermement les attentats terroristes perpétrés contre les troupes de la MINUSMA qui ont entraà®né des pertes parmi les contingents tchadien, nigérien et sénégalais. Le Parti salue la détermination des gouvernements du Tchad, du Niger, du Sénégal, de la CEDEAO, de la France et des Nations unies à  poursuivre le combat commun contre le terrorisme au Mali. Il salue la réaffirmation par la communauté internationale de l’unité territoriale du Mali et l’invite en conséquence à  renforcer les capacités opérationnelles de la MINUSMA pour faire respecter par les groupes armés signataires de l’accord de Ouagadougou leurs engagements et pour lutter contre les djihadistes, en rapport avec l’opération Barkhane et les forces armées et de sécurité du Mali. s’agissant de la gouvernance, le parti « regrette que la mauvaise gestion avérée des ressources allouées à  l’équipement de l’armée longtemps dénoncée par l’opposition démocratique et aujourd’hui épinglée par nos partenaires techniques et financiers au rang desquels le Fonds monétaire international n’a pas permis la reconstruction de l’outil de défense ». « Plus globalement, la mission effectuée récemment par le FMI au Mali, les audits effectués par la Cour suprême et du Bureau Vérificateur Général ont mis en évidence des dépenses extrabudgétaires, des surfacturations et des détournements. Il s’y ajoute que les conditions d’acquisition, d’exploitation et comme le titre de propriété de l’avion présidentiel restent flous » indique la note. Par ailleurs, le parti « demande au président de tirer dans les meilleurs délais toutes les conséquences des conclusions et recommandations de la mission du FMI et des audits et en particulier d’engager toutes les mesures administratives et judiciaires utiles ».