Liberté de la presse : 5 pays africains, dont le Mali, font office de bons élèves

Liberté de la presse en Afrique La journée mondiale de la liberté de la presse a été initiée par les…

Liberté de la presse en Afrique La journée mondiale de la liberté de la presse a été initiée par les nations unies en 1993. C’’était deux ans après la déclaration de Windhoek, la capitale namibienne, sur la promotion de médias indépendants et pluralistes, notamment le 3 mai 1991.Le thème choisi cette année est « la liberté d’information, le droit de savoir. » RSF a dressé une liste de quarante prédateurs de la liberté de la presse. Parmi ce nombre, huit se trouvent sur le continent africain. Les pays o๠la liberté de la presse se trouve entravée sont généralement ceux de l’Afrique subsaharienne. Il s’agit notamment de à‰rythrée, de la Gambie, du Nigeria, du Rwanda, de la Somalie, du Swaziland, du Zimbabwe et de la Guinée équatoriale. Le directeur Afrique de RSF, Ambroise Pierre rappelle que 2009 a été une année très difficile pour les journalistes du contient. 5 bons élèves en Afrique Cependant, certains pays restent de bons élèves en matière de liberté de presse. Ainsi parmi les 50 pays les plus respectueux de la liberté de la presse, cinq sont du continent africain. Ce sont entre autres : Le Mali, le Ghana, l’Afrique du sud, la Namibie et le Cap vert. Néanmoins, ce chiffre reste encore très faible quand on assiste quotidiennement aux condamnations arbitraires de milliers de journalistes. Et malgré les mises en garde de la communauté internationale, de nombreux pays continuent de mener la vie dure aux journalistes, le bilan reste alarmant chaque année qui passe. La majeure partie de ces pays sont selon Ambroise Pierre, ceux o๠règnent l’insécurité, l’intimidation, la guerre, etc. ce sont le Nigéria, le Zimbabwe, la république démocratique du Congo, le Rwanda, l’Ouganda… Toujours selon le rapport de Reporters sans frontières, les présidents Ben Ali de la Tunisie, Robert Mugabe du Zimbabwe et Yaya Jammeh de la Gambie, font partie des plus extrémistes en matière de répression de journalistes. Des chiffres alarmants Le secrétaire général des nations unies Ban Ki-Moon, rappelle qu’à  travers le monde, « des gouvernements et d’autres détenteurs de pouvoir trouvent de nombreux moyens d’entraver la liberté de la presse. » l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) indique que 77 journalistes ont été assassinés dans le monde en 2009. Pour le cas de l’Afrique, le Nigeria reste le pays o๠le métier de journaliste semble de plus en plus dure à  exercer. En moins d’une année, quatre journalistes nigérians se sont fait tuer dans des circonstances assez peu claires. Certains se sont même fait abattre à  leurs domiciles, triste scénario pour un continent en quête perpétuelle de repères et de lendemains meilleurs.