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Libye : La zone d’exclusion aérienne débordée

Depuis samedi 19 mars, une opération militaire baptisée 'Aube de l'Odyssée", et menée par la France, le Royaume-Uni et les…

Depuis samedi 19 mars, une opération militaire baptisée ‘Aube de l’Odyssée », et menée par la France, le Royaume-Uni et les Etats Unis, frappe la Libye, avec l’accord des Nations Unies qui ont voté la résolution 1973 visant à  établir une zone d’exclusion aérienne, mais il semble que des différends diplomatiques viennent remettre en question le but de l’opération militaire, destinée selon les forces occidentales à  sauvegarder les civils, des forces Pro Khadafi. Alors qu’un cessez-le feu a été décrété, les frappes ont continué tout au long du week-end, avec en tête, la France, qui par la voie de Nicolas Sarkozy, a affirmé : «Â  permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin». Une position soutenue par le Grande Bretagne, qui a également déployé des Missiles et des chasseurs, tandis que les Etats-Unis, qui participent également à  l’offensive , se veulent prudents quant à  l’usage de la force. «Â Une action militaire limitée », a souligné le président Barack Obama, en promettant un soutien, en renforts militaires, ainsi des F15 et F16 ont été déployés depuis les bases de Sicile, en Italie. Au niveau du bilan, si on parle de près de 8000 insurgés, tués depuis le début de la révolte en Libye, Moscou dénonce l’offensive militaire, qui aurait fait près de 48 civils tués et plus de 150 blessés. Un bilan qui a du s’alourdir depuis. Les frappes aériennes auraient également détruit, des routes et des ponts et même des infrastructures hospitalières. l’Union Africaine condamne les frappes aériennes Par ailleurs, le panel de l’Union Africaine s’est déclaré opposé à  la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye en optant pour une solution Africaine, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, solution qui doit respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays africain. Le panel a proposé à  l’UA de tenir le 25 mars une réunion sur une décision urgente pour mettre fin au bain de sang en Libye.