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Lieux de villégiature : le paradis intra muros

Que ce soit pour quelques heures de détente ou pour un week-end, les Bamakois ont désormais le choix entre de…

Que ce soit pour quelques heures de détente ou pour un week-end, les Bamakois ont désormais le choix entre de nombreuses adresses qui allient dépaysement et proximité. Plus besoin de parcourir des centaines de kilomètres pour tomber sur de beaux endroits.

À quelques kilomètres de Bamako, ou la frontière de la ville, ceux qui en ont les moyens peuvent se rendre au Campement Kangaba, au Badalodge ou encore au Domaine Kanu. Le premier, situé à 30 minutes de Bamako, est l’un des plus prisés avec son service de qualité en plein cœur de la nature sauvage. « Ça ressemble aux images qu’on voit des safaris au Kenya », s’extasie une cliente régulière du lieu. Le week-end ou les jours fériés, « j’adore aller là-bas. C’est très beau et ce n’est pas loin de Bamako. Je viens avec ma femme et mes enfants assez souvent et nous prenons la case familiale », se réjouit Ibrahim Diarra, un habitué. La clientèle se « nationalise » depuis quelques années, les expatriés se faisant rares du fait du classement « zone orange » du sud du Mali. « Il faudrait vraiment que le gouvernement impose aux Occidentaux de mettre le sud du pays en vert. C’est très important pour le tourisme », exhorte Hervé Depardieu, promoteur du Campement Kangaba.

À Kalabanbougou, à 15 minutes du centre ville de Bamako, le Badalodge est, depuis peu, devenu « the place to be ». Le cadre attire les Bamakois qui viennent découvrir le parc de plus d’un hectare, la piscine originale au bord du fleuve et des chambres de standing, tout comme au domaine Kanou, sur la route de Koulikoro après la commune de Moribabougou. Plus récent, il offre encore l’avantage d’être peu connu du grand public. À coté de ces endroits, d’autres sites plus intimistes comme la Villa Soudan ou l’Hôtel Badala, pour ne citer que ceux-la, offrent charme et qualité de service à une clientèle select. Car, pour profiter de ces coins de paradis, il faudra tout de même avoir garni son portefeuille, les tarifs étant « corrects mais élevés », comme le reconnait un promoteur.